Le patriotisme des riches

Donald Trump

Donald Trump

Politique et économie aux États-Unis : Le patriotisme des riches

par Jorge Majfud *

Dans tout le monde, le riches presque ils n’émigrent pas, presque n’entrent pas dans le forces armée qu’ils envoient à ses guerres et qui rassasient tout de suite des honneurs et d’applaudissements, et ils maudissent l’État qui leur suce le sang. Quand les économies vont bien, ils exigent des diminutions d’impôts pour soutenir la prospérité et quand les choses vont mal exigent que le maudit État les sauve de la catastrophe (avec l’argent des impôts, ceci va sans dire).

Depuis la crise financière de 2008, le plus grand souci de la classe moyenne usaméricaine a été le chômage et le déficit, les deux hérités du gouvernement républicain de George Bush. A l’intérieur de ce parti, le « Tea Party » a surgi avec une force qui lui a permis de dominer sa rhétorique mais peut-être ceci sera sa propre ruine dans les proches élections, qui en principe se leur présentent favorables. Son drapeau est l’idéologie Reagan-Thatcher et l’orthodoxie de s’opposer à toute augmentation des impôts. Ils assurent que l’on ne peut pas pénaliser ceux qui triomphent, les riches, avec des impôts, parce qu’ils sont les riches qui créent les postes de travail quand la richesse commence à se répandre depuis là-haut. Dans un débat en 2008, Obama a commenté que les partisans de cette théorie (plutôt, une idéologie) avec la crise avaient découvert que quand on attend que la richesse ruisselle depuis là-haut, la douleur commence à monter depuis en bas.

Les actuelles données (pour ne pas aller loin) contredisent la théorie du « trickle-down » portée à l’extrême par le dernier gouvernement républicain, puisque la capacité d’avarice de « là-haut » est illimitée, pour ne pas dire à l’infinie, et le chômage n’a pas baissé dans ces dernières années, mais le contraire.

Bien que dans le pays 700.000 postes de travail ne soient pas détruits par mois comme a été fait il y a une paire d’années, la création de nouveaux postes continue d’être faible (entre 15.000 et 250.000 par mois ; un rythme salutaire pour descendre 9.2 pour cent de chômage devrait être de 300.000 nouveaux postes par mois).

D’un autre côté, dans la dernière année la productivité a grandi dans des proportions plus grands et, surtout, les bénéfices des grandes compagnies. Chaque semaine on peut lire dans les quotidiens spécialisés les résultats de bénéfices gigantesques, d’un industriel ou des services qui ont augmenté ses gains de 30, 50 ou 60 pour cent, comme quelque chose de normal et routinier. N’importe lequel de ces pourcentages ils signifient quelques milliards de dollars. En incluant les auparavant laisse pour mortes automotrices de Detroit. Sans entrer dans des détails comment la classe moyenne, a travers l’État, a financé le sauvetage de tous ces géants, sans élection et sous la menace dont quelque chose de pire pouvait avoir arriver.

Depuis les années 80, la richesse d’haut continue de s’accumuler et le chômage en bas continue attendre depuis 2009 des niveaux historiques. Des études ont montré que cette différence entre riches et pauvres (Bureau of Economic Analysis), une caractéristique latinomericaine, a grandi sous cette idéologie du trickle-down .

Bien avant la crise de 2008, quand existait encore un excédent hérité de l’administration Clinton, les républicains ont réussi à réduire les impôts pour les couches les plus riches, parmi eux les groupes pétroliers. Cette période de faveur prenait fin cette année et il a été étendu par le propre Obama sous pression républicaine, peu de temps après que les Démocrates perdaient le contrôle de la Chambre basse. Alors, le président Obama a été fort critiqué par son propre parti pour donner plus de concessions aux Républicains que pour exiger de ceux-ci un peu en échange.

Cependant, dans ces dernières semaines les positions se sont polarisées. Dans l’une des dernières réunions avec les républicains, Obama, lui qui ne perd jamais son calme, il s’est s’abruptement levé en menaçant : « ne me prouvez pas ». Devant les négociations pour augmenter le plafond d’endettement (une pratique normale aux États-Unis et dans beaucoup d’autres pays ; seulement dans l’administration Bush la même mesure a été votée sept fois) les républicains continuent d’essayer de suspendre et d’éliminer plusieurs programmes d’aide sociale et en se refusant de monter radicalement les impôts aux plus riches (dans de nombreux cas, des multimillionnaires).

Parleur part, les démocrates et le président Obama se refusent à réduire les services sociaux et dans une contrepartie ils exigent augmenter les impôts aux plus riches. J’ai écouté certains millionnaires en se demandant pourquoi ils ne payaient pas plus impôts quand ce sont eux, précisément, qu’ont plus de possibilités de contribuer quand le pays a besoin. Quand le pays de la moitié vers le bas a besoin de cela, faudrait préciser. Mais ils ne sont pas apparemment ces millionnaires qui font du lobbies en faisant pression dans les congrès des pays.

De toute façon, et malgré tout ce mise-en-scène républicaine, je n’ai pas de doutes de ce qu’avant le 2 août le parlement votera une nouvelle hausse du plafond d’endettement. Pourquoi ? Simplement parce que cella arrange aux dieux investisseurs de Wall Street. Non parce qu’il y a des travailleurs au chômage ou des soldats sans jambes dans l’attente de la charité de l’État qui les a envoyés au front en échange d’un discours et des quelques médailles.

Jorge Majfud
Jacksonville University

Paris, le 20 juillet 2011.

Traduit de l’espagnol pour El Correo par : Estelle et Carlos Debiasi

Census data show wealth of whites is 20 times that of blacks, widest US gap in quarter-century

U.S. Census Bureau Regions, Partnership and Da...

U.S. Census Bureau Regions

 

By Associated Press

WASHINGTON — The wealth gaps between whites and minorities have grown to their widest levels in a quarter-century. The recession and uneven recovery have erased decades of minority gains, leaving whites on average with 20 times the net worth of blacks and 18 times that of Hispanics, according to an analysis of new Census data.The analysis shows the racial and ethnic impact of the economic meltdown, which ravaged housing values and sent unemployment soaring. It offers the most direct government evidence yet of the disparity between predominantly younger minorities whose main asset is their home and older whites who are more likely to have 401(k) retirement accounts or other stock holdings.

“What’s pushing the wealth of whites is the rebound in the stock market and corporate savings, while younger Hispanics and African-Americans who bought homes in the last decade — because that was the American dream — are seeing big declines,” said Timothy Smeeding, a University of Wisconsin-Madison professor who specializes in income inequality.

The median wealth of white U.S. households in 2009 was $113,149, compared with $6,325 for Hispanics and $5,677 for blacks, according to the analysis released Tuesday by the Pew Research Center. Those ratios, roughly 20 to 1 for blacks and 18 to 1 for Hispanics, far exceed the low mark of 7 to 1 for both groups reached in 1995, when the nation’s economic expansion lifted many low-income groups to the middle class.

The white-black wealth gap is also the widest since the census began tracking such data in 1984, when the ratio was roughly 12 to 1.

“I am afraid that this pushes us back to what the Kerner Commission characterized as ‘two societies, separate and unequal,’” said Roderick Harrison, a former chief of racial statistics at the Census Bureau, referring to the 1960s presidential commission that examined U.S. race relations. “The great difference is that the second society has now become both black and Hispanic.”

Stock holdings play an important role in the economic well-being of white households. Stock funds, IRA and Keogh accounts as well as 401(k) and savings accounts were responsible for 28 percent of whites’ net worth, compared with 19 percent for blacks and 15 percent for Hispanics.

According to the Pew study, the housing boom of the early to mid-2000s boosted the wealth of Hispanics in particular, who were disproportionately employed in the thriving construction industry. Hispanics also were more likely to live and buy homes in states such as California, Florida, Nevada and Arizona, which were in the forefront of the real estate bubble, enjoying early gains in home values.

But those gains quickly shriveled in the housing bust. After reaching a median wealth of $18,359 in 2005, the wealth of Hispanics — who derived nearly two-thirds of their net worth from home equity — declined by 66 percent by 2009. Among blacks, who now have the highest unemployment rate at 16.2 percent, their household wealth fell 53 percent from $12,124 to $5,677.

[Source Washington Post]

Social Security has a $2.6 trillion surplus today

«Social Security is funded by the payroll tax, not by the U.S. Treasury. Social Security has a $2.6 trillion surplus today»

Congratulations Sen. Coburn

 

 If there was ever a time in the modern history of America that the American people should become engaged in what’s going on here in Washington, now is that time. Decisions are being made that will impact not only our generation but the lives of our children and our grandchildren for decades to come, and I fear very much that the decisions being contemplated are not good decisions, are not fair decisions.

There is increased understanding that that defaulting for the first time in our history on our debts would be a disaster for the American economy and for the world’s economy. We should not do that.

There also is increased discussion about long-term deficit reduction and how we address the crisis which we face today of a record-breaking deficit of $1.4 trillion and a $14 trillion-plus national debt.

One of the long-term deficit reduction plans came from the so-called Gang of Six. We do not know all of the details of that proposal. In fact, we never will know because a lot of the decisions are booted to committees to work out the details.

It is fair to say, however, that Senators Coburn, Senator Crapo and Chambliss deserve congratulations. Clearly, they have won this debate in a very significant way. My guess is that they will probably get 80 percent or 90 percent of what they wanted. In this town, that is quite an achievement, but they have stood firm in their desire to represent the wealthy and the powerful and multinational corporations. They have threatened. They have been smart. They have been determined. And at the end of the day, they will get almost all of what they want. That is their victory, and I congratulate them.

Unfortunately, their victory will be a disaster for working families in this country, for the elderly, for the sick, for the children and for low-income people.

Based on the limited information that we have, I think it is important to highlight some of what is in this so-called Gang of Six proposal that the corporate media, among others, are enthralled about.

Some may remember that for a number of years, leading Democrats said that we will do everything that we can to protect Social Security, that Social Security has been an extraordinary success in our country, that for 75 years, with such volatility in the economy, Social Security has paid out every nickel owed to every eligible American. I heard Democrats say that Social Security has nothing to do with the deficit. That is right because Social Security is funded by the payroll tax, not by the U.S. Treasury. Social Security has a $2.6 trillion surplus today. It can pay out every benefit owed to every eligible American for the next 25 years. It is an enormously popular program. Poll after poll from the American people says doesn’t cut Social Security. Two and a half years ago when Barack Obama, then a senator from Illinois, ran for president of the United States, he made it very clear if you voted for him there would be no cuts in Social Security.

What Senators Coburn, Crapo and Chambliss have managed to do in the Gang of Six is reach an agreement where there will be major cuts in Social Security. Don’t let anybody kid you about this being some minor thing. It is not. What we are talking about is that Social Security cuts would go into effect virtually immediately. Ten years from now, the typical 75-year-old person will see their Social Security benefits cut by $560 a year. The average 85-year-old will see a cut of $1,000 a year. Now, for some people here in Washington, maybe the big lobbyists who make hundreds of thousands a year, $560 a year or $1,000 a year may not seem like a lot of money, but if you are a senior trying to get by on $14,000, $15,000, $18,000 a year and you’re 85 years old, the end of your life, you’re totally vulnerable, you’re sick — a $1,000 per year cut in what you otherwise would have received is a major, major blow.

So I congratulate Senator Coburn, Senator Crapo, Senator Chambliss for doing what president Obama said would not happen under his watch, what the Democrats have said would not happen under their watch.

But it’s not just Social Security. We have 50 million Americans today who have no health insurance at all. Under the Gang of Six proposals, there will be cuts in Medicare over a 10-year period of almost $300 billion. There will be massive cuts in Medicaid and other health care programs. There will be caps on spending, which mean that there will be major cuts in education. If you are a working-class family, hoping that you’re going to be able to send your kid to college and thinking that you will be eligible for a Pell grant, think twice about that. Pell grants may not be there. If you’re a senior who relies on a nutrition program, that nutrition program may not be there. If you think it’s a good idea that we enforce clean air and clean water provisions so that our kids can be healthy, those provisions may not be there because there will be major cuts in environmental protection.

Some people think that’s not so good, but at least our Republican friends are saying we need revenue and we’re going to get $1 trillion in revenue. But wait a minute,. If you read the proposal, there are very, very clear provisions making sure that we are going to make massive cuts in programs for working families, for the elderly, for the children. Those cuts are written in black and white. What about the revenue? Well, it’s kind of vague. The projection is that we would rise over a 10-year period $100 billion in revenue. Where is that going to come? Is it necessarily going to come from the wealthiest people in this economy? Is it going to come from large corporations who are enjoying huge tax breaks? That is not clear at all. I want middle-class families to understand that when we talk about increased revenues, do you know where that comes from? It may come from cutbacks in the home mortgage interest deduction program, which is so very important to millions and millions of families. It may mean that if you have a health care program today, that health care program may be taxed. That’s a way to raise revenue. It may be that there will be increased taxes on your retirement programs, your I.R.A.’s, your 401(k)’s. But we don’t have the details for that. All we have is some kind of vague promise that we’re going to raise $1 trillion over the next 10 years, no enforcement mechanism and no clarity as to where that revenue will come from.

That is why it is so terribly important that the American people become engaged in this debate which will have a huge impact on them, on their parents and on their children. The American people must fight for a fair deal. At a time when the wealthiest people in this country are doing phenomenally well and their effective tax rate is the lowest on record, at a time when the top 400 individuals in this country own more wealth than 150 million Americans, at a time when corporate profits are soaring and in many instances corporations, these same corporations pay nothing in taxes, at a time when we have tripled military spending since 1997, there are fair ways to move toward deficit reduction which do not slash programs that working families and children and the elderly desperately depend upon.

This senator is going to fight back. I was not elected to the United States Senate to make devastating cuts in Social Security, in Medicare, in Medicaid, in children’s programs while lowering tax rates for the wealthiest people in this country.

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Sanders es el único senador estadounidense que se declara abiertamente como un socialista, siendo apoyado en su última campaña electoral por partidos progresistas y movimientos de izquierda minoritarios de Vermont, llegando a obtener un 65% de las preferencias de ese estado.

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Mitos fundamentales sobre la inmigración

Mythes de base sur l’immigration (French)

 

Seis mitos fundamentales sobre la inmigración

 

En casi todos los países y a lo largo de diferentes épocas, las clases más conservadoras han estado siempre en los extremos de la pirámide social. En Estados Unidos la retórica conservadora ha logrado captar parte de los sectores de los extractos más bajos de la sociedad, no recurriendo a liberar a los ricos de impuestos (para esto está la ideología del “trickle down”) sino creando el demonio del inmigrante ilegal. No hay nada mejor para canalizar las frustraciones de las clases más bajas que crear enemigos tribales dentro de la misma clase.

Así se han aprobando leyes como en Arizona y en Georgia, que criminalizan a “los sin papeles”, lo que ha provocado la fuga de muchos trabajadores indocumentados de un estado a otro. Como resultado, los pequeños y medianos empresarios del área de la construcción y sobre todo de la actividad agrícola se quejan que no hay brazos para levantar las cosechas. Solo en la costa oeste los puestos de recolectores sin ocupar superan los cientos de miles. Claro, hay que trabajar sin aire acondicionado.

Innumerables estudios (ej. Damian Stanley y Peter Sokol-Hessner, NYU; Mahzarin Banaji, Harvard Univ., etc.) han demostrado que el miedo al otro es prehistórico y provoca reacciones negativas hasta en la persona más pacífica cuando se le presentan diferentes imágenes de diferentes rostros. No obstante, aquellos que entendemos que existe cierto grado de evolución humana, no defendemos un rasgo milenario por el sólo hecho de ser milenario. Podemos asumir que el amor y el odio, el temor y la solidaridad, como lo sugieren las mayores obras de arte, son emociones irreductibles, no cuantificables por principio y definición, y seguramente inmanentes a todos los seres humanos a lo largo de la historia. Pero no las formas en que los individuos y las sociedades se relacionan para desarrollarse y evolucionar. Si no hay progreso histórico en cada individuo (cualquier tibetano del siglo V puede ser social y moralmente superior a un habitante contemporáneo de Rio o Filadelfia), en cambio podemos esperar que sí lo haya en una sociedad dada que es capaz de aprovechar la experiencia histórica, propia y ajena. Si en los primates existe la mentira, la explotación y las jerarquías sociales y políticas (Frans de Waal, etc.), ello no es un indicio de que estas estructuras (culturales) sean insuperables sino, a juzgar por las diferencias entre algunos hombres y un orangután, todo lo contrario. Al menos que los conservadores propongan a los monos como pruebas, no de una posible evolución sino de la imposibilidad de evolucionar.

En la problemática de la inmigración inevitablemente juegan estos elementos primitivos, aunque maquillados con retóricas cargadas de preceptos ideológicos sin una racionalidad mínima. Por lo tanto son mitos, creencias indiscutibles (es decir, realidades) para determinados grupos, producto de repeticiones, sobre todo mediáticas.

Más allá de que nunca apoyamos ni apoyaremos la opción de una inmigración ilegal, el punto central aquí es analizar la realidad instaurada.

 

Mito I: Con los inmigrantes aumenta la criminalidad

Falso. Diferentes estudios de diferentes universidades (Robert Sampson, Harvard University; Daniel Mears, Florida State University; Public Policy Institute of California, PPIC, etc.) han demostrado claramente que a un incremento de la inmigración sigue un descenso de la criminalidad. También se ha observado que sobre todo la primera generación de inmigrantes es menos propensa a la violencia que la tercera, muy a pesar de las mayores necesidades económica que suele sufrir la primera generación. La relación inversa entre violencia e inmigración latina, puede resultar paradójica, considerando la violencia brutal que existe en las sociedades de las que proceden estos inmigrantes. Paradoja que, como toda paradoja, es apenas una contradicción aparente con una lógica interna; obviamente, muy fácil de explicar.

Mito II: Los inmigrantes le quitan los trabajos a los nacionales

Falso. En todos los países del mundo siempre se ha buscado a alguna minoría débil para descargar todas las frustraciones de cada crisis. En Estados Unidos algunos desempleados se quejan de que los inmigrantes ilegales les quitan los trabajos, lo cual resulta una muestra de época inteligencia y probablemente de mala fe: es mejor quedare en casa o salir a comer a un restaurante con el dinero del Estado que ir a hacer trabajos duros que sólo aquellos inmigrantes pobres (los ricos no emigran) son capaces de hacer.

Los inmigrantes más pobres no hablan inglés (en ocasiones, los mexicanos y centroamericanos ni siquiera hablan español), no conocen las leyes, no tienen papeles para trabajar, son perseguidos o viven escondiéndose y aún así consiguen trabajos que los “pobres americanos” no pueden conseguir. ¿Cómo hacen?

Por el contrario, estudios serios demuestran que la inmigración ayuda a crear nuevos puestos de trabajo (Gianmarco Ottaviano, Università Bocconi, Italia; Giovanni Peri, University of California). Según un estudio de Pew Research Center, en los tres últimos años la inmigración ilegal latinoamericana a Estados Unidos ha caído 22 por ciento, sin que esto haya significado un descenso de la tasa de desempleo. De hecho, sólo los inmigrantes indocumentados aportan más de medio millón de consumidores al año.

Mito IV. Los inmigrantes ilegales son una carga porque usan servicios públicos que no pagan.

Falso. Cualquier ciudadano desocupado o que gane menos de 18.000 dólares anuales hace uso gratuito de cualquier servicio médico y de muchos otros servicios públicos y privados, como vivienda y pensiones. Los trabajadores sin papeles acuden a un servicio sanitario en última instancia (The American Journal of Public Health) y en muchos casos pagan por consultas y tratamientos. Muchos ni siquiera denuncian robos y abusos. Ningún camionero pretendería lucrar con su máquina sin llevarla alguna vez al mecánico, pero muchos ciudadanos que se benefician de los trabajadores indocumentados esperan que éstos nunca acudan a un hospital, a pesar de que los trabajos que hacen suelen ser los más peligrosos e insalubres.

Según la National Academy of the Sciences de Estados Unidos, los números muestran que estos inmigrantes aportan más de lo que toman de la economía nacional. Según el economista Benjamin Powell, estos trabajadores aportan 22 billones de dólares anuales y su legalización fácilmente aumentaría esa cifra.

En términos globales, el principal factor que pone en ventaja a Estados Unidos con respecto a las demás economías desarrolladas (incluida la emergente China) radica en su todavía alta tasa de trabajadores jóvenes, en gran medida debido a la alta tasa de natalidad entre la población hispana y a la inmigración misma, sin la cual programas como el Social Security serían insostenibles en un futuro cercano.

Mito V. Los indocumentados no pagan impuestos.

Falso. Los indocumentados pagan impuestos de muchas formas, directas o indirectas. Según cálculos de los últimos años, cada inmigrante ilegal paga miles de dólares en impuestos, mucho más que muchos ciudadanos inactivos. En total, el Social Security recibe más de 9 billones de dólares anuales de estos contribuyentes que probablemente nunca reclamarán ninguna devolución en forma de pensiones o beneficios. Actualmente hay cientos de billones de dólares aportados por trabajadores fantasmas (Eduardo Porter, New York Times; William Ford, Middle Tennessee State University; Marcelo Suárez-Orozco, New York University).

Mito VI: Los inmigrantes ilegales tienen poder corporativo.

Falso. Los inmigrantes no nacionalizados, sobre todo los ilegales, no votan en ninguna elección. En muchos casos ni siquiera pueden votar en las elecciones de sus países de origen, aunque sus millonarias remesas nunca han sido rechazadas ni despreciadas.

El slogan de “latinos unidos” es un buen negocio para las grandes cadenas de medios hispanos en Estados Unidos, pero esta unión es muy relativa. Aunque hay un sentimiento de “hispanidad” dentro de cualquier mundo “no hispano”, lo cierto es que las rivalidades, rencores y chauvinismos solapados surgen apenas “el otro no hispano” desaparece del horizonte tribal. También los estatus legales e ideológicos son, en casos, radicalmente inconciliables. Basta con considerar un trabajador mexicano ilegal y un balsero cubano, protegido por ley.

Jorge Majfud

majfud.org

Julio 2011, Jacksonville University

Gara (España)

Claridad (Puerto Rico)

Milenio , II (Mexico)

La Republica (Uruguay)

Mitos fundamentales sobre la inmigración

Jorge Majfud’s books at Amazon>>


 

 

The patriotism of the rich

(en) John Boehner and President Bush in Troy, ...

John Boehner and President Bush

US Politics and Economics: the patriotism of the rich

Almost nowhere in the world do the rich emigrate. They rarely form part of the armies that they send off to wars, and that they then cover with honours and applause, and they curse the state that sucks their blood. When the economy is doing well, they demand tax cuts to maintain prosperity, and when things do badly they demand that the accursed state bail them out–with tax money, of course.
Since the financial crisis of 2008, the US middle classes have been worried about the deficit and unemployment, both inherited from the Republican government of George W. Bush. Within this party, the splinter known as the Tea Party has risen with such force as to dominate the discourse, but which could put paid to the Republican Party’s chances to win an election, which in principle would seem in their favor. Their banner is the Reagan-Thatcher ideology and opposition to any tax increases. They assure us that it is wrong to penalize the successful, the rich, with taxes, since it is the rich who create jobs when the riches trickle down from above. In a debate in 2008, Obama noted that those who propose this theory (or rather, this ideology) learned when the crisis struck, that when one waits for the riches to trickle down in droplets, the pain rises up from the bottom.
Contemporary data – to go no further – contradicts the «trickle down» theory which was brought to extremes by the last Republican government, since (1) the avarice of those on top has no limits, it is infinite, and (2) unemployment has not decreased in the last few years, on the contrary it has risen.
Even though the 700.000 jobs that were lost every month a couple of years ago has not continued, the creation of new jobs is extremely weak (between 15.000 and 250.000 monthly; a healthy rhythm to bring down the 9.2 per cent of unemployment would require 300.000 new jobs every month).
On the other hand, during the last year productivity has increased in much larger proportions, and above all, the profit levels of the big companies. Each week one can read in the specialized press the results of a financial, industrial or service giant that has increased profits by 30, 50 or 60 per cent, as something perfectly normal, even routine. Any of these percentages come to several billion dollars. This even includes the once fallen motor industries of Detroit. Without going into details as to how the middle classes, through the State, have financed the rescue of these giants, without an election and under the threat that if this were not done, worse things would happen.
Since the 1980s, wealth continues to accumulate at the top while unemployment, since 2009, continues at historical levels. Studies have demonstrated that the gap between rich and poor (Bureau of Economic Analysis), characteristic of Latin American economies, has grown significantly under the trickle down ideology.
Long before the crisis of 2008, when there was still a surplus inherited from the Clinton administration, the Republicans managed to lower taxes for the richest sectors of the economy, among others the oil companies. This period of grace is to end this year and was extended by Obama under pressure from the Republicans, shortly after the Democrats lost control of the House of Representatives. At that time Obama was strongly criticized from within his own party for granting concessions to the Republicans without gaining anything in return.
Nevertheless, in recent weeks the positions have polarized. In one of the last meetings with Republicans Obama, who never loses his cool, stood up to them with the threat: «don’t try me.»
In face of negotiations to increase the debt limit (a normal practice in the United States and in many other countries; the Bush administration had done this seven times) the Republicans continue to attempt to suspend and eliminate various social programmes even as they deny any rise in taxes to the richest citizens (in many cases, billionaires).
On their part, the Democrats and President Obama oppose the reduction of social services and demand an increase in taxes for the very wealthy. I have heard a few millionaires asking why they shouldn’t pay more taxes when it is they who have more to contribute when the country needs it. When the country from the middle on down is in need, we might point out. But apparently these millionaires are not the ones who lobby the legislatures of the rich countries.
In any event, in spite of all this Republican mise-en-scène, I have no doubt that before the second of August Congress will vote to raise the debt limit. Why? Because this is good for the gods of Wall Street. Not because there are unemployed workers or soldiers without legs hoping for help from the State that sent them to the front in exchange for some speeches and a few medals.
– Jorge Majfud, Jacksonville University
(ALAI Amlatina, 18/07/2011. Translation: Jordan Bishop).

El patriotismo de los ricos

Wall Street

Wall Street

The patriotism of the rich (English)

Le patriotisme des riches (French)

El patriotismo de los ricos

En todo el mundo, los ricos casi no emigran, casi no integran los ejércitos que mandan a sus guerras y que luego llenan de honores y aplausos, y maldicen al Estado que les chupa la sangre. Cuando las economías van bien, exigen recortes de impuestos para sostener la prosperidad y cuando las cosas van mal exigen que el maldito Estado los rescate de la catástrofe (con dinero de los impuestos, está de más decir).

Desde la crisis financiera de 2008, la mayor preocupación de la clase media norteamericana ha sido el desempleo y el déficit, ambas herencias del gobierno republicano de George Bush. Dentro de este partido, el Tea Party ha surgido con una fuerza que le ha permitido dominar su retórica pero tal vez sea su propia ruina en las próximas elecciones, que en principio se les presentan favorables. Su bandera es la ideología Reagan-Thatcher y la ortodoxia de oponerse a cualquier incremento en los impuestos. Aseguran que no se puede penalizar a los exitosos, los ricos, con impuestos, porque son los ricos quienes crean los puestos de trabajo cuando la riqueza comienza a derramarse desde arriba. En un debate de 2008, Obama comentó que los partidarios de esta teoría (más bien, ideología) con la crisis habían descubierto que cuando se espera que la riqueza gotee de arriba el dolor comienza a subir desde abajo.

Los datos actuales (para no ir lejos) contradicen la teoría del “trickle-down” llevada a sus extremos por el último gobierno republicano, ya que (1) la capacidad de la avaricia de los “de arriba” es ilimitada, sino infinita, y (2) el desempleo no ha bajado en los últimos años, sino lo contrario.

Aunque en el país ya no se destruyen 700.000 empleos por mes como hace un par de años, la creación de nuevos puestos sigue siendo débil (entre 15.000 y 250.000 por mes; un ritmo saludable para bajar el 9.2 por ciento de desempleo debería ser de 300.000 nuevos puestos por mes).

Por otro lado, en el último año la productividad ha crecido en proporciones muchos mayores y, sobre todo, los beneficios de las grandes compañías. Cada semana se pueden leer en los diarios especializados los resultados de una gigante financiera, industrial o de servicios que han incrementado sus ganancias en 30, 50 o 60 por ciento, como algo normal y rutinario. Cualquiera de estos porcentajes significan varios billones de dólares. Incluyendo las antes desahuciadas automotoras de Detroit. Sin entrar en detalles de cómo la clase media, Estado mediante, financió el rescate de todos esos gigantes, sin elección y bajo amenaza de que algo peor podía haber seguido.

Desde los ´80, la riqueza arriba se sigue acumulando y el desempleo abajo continúa desde el 2009 en niveles históricos. Estudios han mostrado que esta diferencia entre ricos y pobres (Bureau of Economic Analysis), una característica latinomericana, ha crecido bajo esta ideología del trickle-down.

Mucho antes de la crisis de 2008, cuando todavía existía un superávit heredado de la administración Clinton, los republicanos lograron reducir los impuestos sobre los sectores más ricos, entre ellos las petroleras. Este período de gracia vencía este año y fue extendido por el propio Obama bajo presión republicana, poco después de que los Demócratas perdieran el control de la cámara baja. Entonces, el presidente Obama fue fuertemente criticado por su propio partido por dar más concesiones a los Republicanos que exigir de ellos algo a cambio.

No obstante, en las últimas semanas las posiciones se han polarizado. En una de las últimas reuniones con los republicanos, Obama, el que nunca pierde el equilibrio, se levantó abruptamente amenazando: “no me prueben”. Ante las negociaciones para incrementar el techo de endeudamiento (práctica normal en Estados Unidos y en muchos otros países; sólo en la administración Bush se votó siete veces la misma medida) los republicanos continúan procurando suspender y eliminar varios programas de asistencia social y negándose radicalmente a subir los impuestos a los más ricos (en muchos casos, billonarios).

Por el otro, los demócratas y el presidente Obama se resisten a reducir los servicios sociales y en contrapartida exigen incrementar los impuestos a los más ricos. He escuchado a unos pocos millonarios preguntándose por qué ellos no pagaban más impuestos cuando son ellos, precisamente, los que más posibilidades tienen de aportar cuando el país necesita. Cuando el país de mitad para abajo lo necesita, habría que aclarar. Pero aparentemente no son estos millonarios los que hacen lobbies presionando en los congresos de los países.

De cualquier forma, y a pesar de toda esta mise-en-scène republicana, no tengo dudas de que antes del 2 de agosto el parlamento votará una nueva alza del techo de endeudamiento. ¿Por qué? simplemente porque le conviene a los dioses inversores de Wall Street. No porque haya trabajadores sin empleos o soldados sin piernas esperando por la caridad del Estado que los mandó al frente a cambio de un discurso y unas pocas medallas.

Jorge Majfud

Jacksonville University

Julio 2011

Milenio II (Mexico)

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Another day of big number for old winners

Five Reasons to Embrace Migrants

A day without immigrants, May 1, 2006. Descrip...

A day without immigrants, May 1, 2006.

Professor Ian Goldin and Geoffrey Cameron argue in their recent book, “Exceptional People: How Immigration Shaped Our World and Will Define Our Future”, that in a more interconnected world than ever before, the number of people with the means and motivation to migrate will only increase. Here they set out some of the advantages that such dynamics will have for both receiving and sending countries and why the world should embrace migration.

1. Migrants are good for economies.

Migrants have been the engine of human progress throughout history. The movement of people has sparked innovation, spread ideas, relieved poverty and laid the foundations for all major civilizations and the global economy.

Globalization has increased the tendency for people to seek their fortunes outside their country of birth and the 21st century will give more people the means and reasons to move.

We should embrace this future because of the benefits it promises for sending countries, receiving countries and for migrants themselves.

The movement of people has fuelled the development of modern economies. Migrants promote innovation, connect markets, fill labor gaps, reduce poverty and enrich social diversity.

2. But what about the downside?

I am not blind to the significant costs and risks of greater migration, but in “Exceptional People” we show that societies have been too focused on the downsides of migration rather than the underestimated benefits.

We recognize that particular communities and groups of workers may be disadvantaged and justified in what they perceive as excessive migration and a threat to their employment and cultures.

Political leaders should confront this challenge by adopting a range of burden-sharing measures which seek to reduce the impact on any one community.

For example, migrants should be distributed across the European Union and the people of Malta and the Italian island of Lampedusa should not be made to absorb migrants simply arising from their proximity to North Africa.

Similarly, the local authority of Slough in the U.K. which happens to be near London’s Heathrow Airport, should be given extra resources to cope with an unusually high burden which migrants place on it.

A better understanding of the benefits and costs is required.  While the benefits are typically greater than the costs, they are often diffuse and appear in the medium term, while the costs may be local and immediate.  These must be acknowledged and addressed in order to convince the affected communities that more migration is in their interests.

Governments should focus their efforts on burden sharing and support for pressured local services, as well as ensuring that all migrants are legal, and have the associated rights and responsibilities.

Simply limiting numbers undermines short-term competitiveness and long-term growth and dynamism, and tends to result in a growing number of undocumented migrants, making everyone worse off in the longer term.

3. What are the economic benefits?

We show in “Exceptional People” that even modest increases in the levels of migration would produce significant gains for the global economy. Developing countries would benefit the most.

The World Bank estimates that increasing migration equal to 3% of the workforce in developed countries between 2005 and 2025 would generate global gains of $356 billion.

Completely opening borders, economists Kym Anderson and Bjorn Lomborg estimate, would produce gains as high as $39 trillion for the world economy over 25 years. These numbers compare with the $70 billion that is currently spent every year in overseas development assistance and the estimated gains of $104 billion from fully liberalizing international trade.

Two reliable ways to generate ideas and innovation in an economy are to increase the number of highly educated workers and to introduce diversity into the workplace. Both of these objectives are advanced through immigration, and the experience of countries like the U.S. bears out the bold propositions of this “new growth theory”.

According to Robert Putnam, immigrants have made up more than three times as many Nobel Laureates, National Academy of Science members and Academy Award film directors as have native-born Americans.

Migrants have been founders of firms like Google, Intel, PayPal, eBay, and Yahoo. More than a quarter of all global patent applications from the United States are filed by migrants, although they are only about 12% of the population.

By 2000, migrants accounted for 47% of the U.S. workforce with a science or an engineering doctorate, and they constituted 67% of the growth in the U.S. science and engineering workforce between 1995 and 2006.

In 2005, a migrant was at the helm of 52% of Silicon Valley start-ups, and a quarter of all U.S. technology and engineering firms founded between 1995 and 2005 had a migrant founder. In 2006, foreign nationals living in the United States were inventors or coinventors in 40% of all international patent applications filed by the U.S. government.

Migrants file the majority of patents by leading science firms: 72% of the total at Qualcomm, 65% at Merck, 64% at General Electric, and 60% at Cisco.

4. Migration does not lead to job losses.

While skilled migrants are a  source of dynamism,  low-skilled foreign workers often take jobs that are considered less desirable by natives or they provide services—such as home care or child care—that release skilled workers into the labor market.

Highly skilled migrants typically work in growing sectors of the economy, or in areas such as health care, education and information technology that are short of native workers. Giovanni Peri of the Federal Reserve Bank of San Francisco found that, “immigrants expand the economy’s productive capacity by stimulating investment and promoting specialization…This produces efficiency gains and boosts income per worker.”

Macroeconomic studies of developed countries with significant foreign-born populations have consistently found that migration boosts and sustains growth. A study of OECD countries found that increased immigration is accompanied by commensurate increases in total employment and GDP growth.  A government-sponsored study in the UK found that migrants contributed about £6 billion to the national economy in 2006.

George Borjas estimates that migrants make a net contribution of $10 billion a year to the U.S. economy, a figure that other economists have suggested is at the low end of the range.

Between 1995 and 2005, 16 million jobs were created in the U.S. and 9 million of them were filled by foreigners. During the same period, academics Stephen Castles and Mark Miller estimate migrants made up as many as two-thirds of new employees in Western and Southern European countries.

5. We’re going to need migrants more than ever before.

Over the next fifty years, demographic changes in many developed countries will make expanding migration an increasingly attractive policy option.

Medical and public health advances mean that people are living longer, while persistently low fertility levels and the end of the post-World War Two baby-boom mean that the number of native-born workers in developed countries will fall in the coming years.

The fiscal burden of this aging population will be borne by an ever-smaller number of workers and will also generate an unprecedented demand for low-skilled health and home care services.

The effects of a shrinking labor force will be compounded by the fact that as educational attainment rises in developed countries, fewer people are interested in taking on low-skilled service jobs or in working in the trades and construction sectors.

Between 2005 and 2025, the OECD estimates its member countries are expected to see a 35% increase in the percentage of their workforces with tertiary education. As education levels rise, so do expectations about work.

Working-age populations are already growing rapidly in some developing countries due to late demographic transitions. While many countries in East Asia are beyond the phase of their demographic transition when population growth peaks, the most dramatic effects will appear in sub-Saharan Africa, where the population will grow by a billion people between 2005 and 2050.

The economically active population between ages 15 and 64 will also grow steadily among developing countries in South-Central Asia—which include countries from Iran across to India and Nepal—in the next half-century. Countries in the Middle East and North Africa will also grow at a similar rate, although not reaching the magnitude of these regions.

Despite increasing controls, we are entering a period of intensifying migration, a product of a greater supply of potential migrants from developing countries and a burgeoning demand for both low- and high-skilled workers in the UK and other developed countries.

Over the last 25 years the total number of migrants internationally doubled.

It is likely to double again in the coming decades.  Governments and society need urgently to develop a much better understanding of the costs and benefits of different policy options.

Short-term protectionist measures, as is the case in trade, are counterproductive.  It is vital that evidence based and longer term perspectives are introduced to provide clarity which goes beyond the currently muddled discussions on migration policy.

Ian Goldin is Director of the Oxford Martin School and a Professorial Fellow at Balliol College, University of Oxford.  Geoffrey Cameron is his research associate.  The arguments and data above derive from their book, “Exceptional People: How Migration Shaped Our World and Will Define Our Future”, recently published by Princeton University Press and co-authored with  Meera Balarajan.

[Source>> WSJ.com]

Producción, riqueza y desarrollo de las sociedades

Conversaciones en torno a la producción, la riqueza y el desarrollo de las sociedades

Entrevista a Jorge Majfud, por Analía Gómez Vidal

 

Analía Gómez Vidal nació en Buenos Aires, Argentina, en 1989. Estudió Economía (especialización en Periodismo) en la Universidad Torcuato Di Tella. Actualmente, cursa la Maestría en Economía en la misma institución, y trabaja como asistente de investigación en la Federación Iberoamericana de Bolsas (FIAB). Es colaboradora habitual de distintos medios independientes y se desempeña como responsable del blog del South American Business Forum (SABF).  

Twitter: http://twitter.com/#!/agomezvidal

 

I: Crecimiento  

Analía: Una idea que he escuchado durante mi formación es que la pobreza podría combatirse a partir del aumento de la producción. Sin embargo, siempre me ha preocupado la idea de que, si es necesario aumentar cada vez más la producción y el consumo, y así mantener la máquina en funcionamiento, ¿cuándo diremos basta? ¿Hasta qué punto podemos constatar que el desarrollo siempre es beneficioso para la sociedad? ¿Es el desarrollo per se lo que debemos buscar?

 

Jorge Majfud:  Decimos basta cuando se alcanza conciencia de un vicio que todavía podemos dominar o cuando, en el caso más frecuente, un factor externo, como la naturaleza o la economía misma, traspasa un punto crítico y la tendencia general se revierte de forma más o menos abrupta.  Esto es lo que conocemos como crisis. Ahora, en cuanto a que “la pobreza se combate con el aumento de la producción”, debemos cuestionarnos sobre lo básico. Primero, ¿de qué tipo de pobreza estamos hablando? Luego, ¿la pobreza de quién? Unos pocos se refieren la pobreza cultural. Unos menos aun discuten la pobreza espiritual. Está sobreentendido que hablamos de pobreza económica, que está fuertemente vinculada a la pobreza cultural y más aún a la pobreza de educación. En cuanto a lo segundo, también podemos considerar que existen casos en los que la producción puede combatir la pobreza de un grupo y aumentar la opresión (y la pobreza misma) de otro grupo menos favorecido por este tipo de producción. Bastaría recordar las primeras etapas de la Revolución industrial en Europa y los modelos colonialistas del llamado tercer mundo, periferia o barbaria. Por otro lado, la producción puede disminuir la pobreza material pero también puede aumentar la pobreza psicológica, social y espiritual al inducir, por ejemplo, el consumismo como único recurso para estimular la economía, lo que luego se llama “crecimiento” y hasta se confunde con “desarrollo”. La producción y el consumo no son ilimitados. El desarrollo sí, y si bien tradicionalmente se lo asocia al incremento de los anteriores, podría ser el caso que un menor consumo significase un mayor desarrollo social. De hecho este próximo paso es necesario, aunque todavía no inevitable.

 

Analia: ¿Podemos  establecer parámetros que nos impidan vivir tras un objetivo que sabemos nunca alcanzable, porque siempre buscamos más? Es necesario?

 

J.M. Sí, lo es. Pero el problema surge cuando nos preguntamos quién o quiénes deben o pueden establecer estos parámetros. ¿El Estado? ¿Los gobiernos? ¿El mercado? ¿La conciencia individual? ¿La conciencia colectiva, producto de una maduración histórica promovida por la libertad de expresión y una crítica radical? Sospecho que lo ideal serían estas dos últimas opciones. No obstante, la toma de conciencia colectiva normalmente es un logro a largo plazo y, como decía Keynes, «a largo plazo estaremos todos muertos». De cualquier manera, podemos estar de acuerdo en que un modelo global basado en “cuanto más mejor” es insostenible.

II: El modelo en Occidente

Analia: El modelo planteado ¿es típicamente occidental? ¿Por qué?

J.M. En gran medida sí, y surge sobre todo en el siglo XV o XVI. Hace muchos años, un hindú me dijo en India que los occidentales nunca podríamos ser felices porque siempre buscábamos más. Yo no propondría (uso el condicional porque respeto mi ignorancia sobre la mente profunda de Asia) un modelo budista donde se considera que la interminable búsqueda del placer es la responsable de la infelicidad humana, pero reconozco que nuestro mundo, por lo menos el capitalista, promueve obsesivamente el deseo y castiga el placer con ese objetivo (el placer, ya sabemos, es improductivo cuando no es prostibulario). Promueve aumentar el consumo y la producción y así estimular la economía, el crecimiento y el éxito nacional, aunque en el proceso nos destruyamos como seres humanos. Por otro lado, no estoy de acuerdo con que el hambre se pueda combatir solo con meditación o con dejar de pensar en la comida. Tal vez necesitamos un equilibrio entre el clásico Oriente y el clásico Occidente (cosa que parece cada vez más lejana, con el evidente triunfo de Occidente en el llamado exitoso mundo oriental de hoy). Aunque en muchas civilizaciones existieron otras formas de humanismos, es el humanismo renacentista el que deriva en los actuales Derechos Humanos (a través de las concepciones de progreso de la historia, de la validez primera de la razón critica sobre la mera autoridad, de la libertad no como maldición demoníaca sino como un objetivo humano en permanente construcción) y también es un aporte valioso de ese “modelo occidental”. La Europa del Renacimiento que reivindicó la codicia como valor moral, aunque le puso otros nombres como “ambición” o “espíritu de superación”, también produjo sus utopías opuestas a estos valores. Muchas de esas utopías son realidades concretas hoy, como la igualdad y la libertad individual y un lago etcétera. El mismo capitalismo que nace en esta época, con sus exploradores y sus nuevas sectas cristianas (hoy religiones) que legitimaron la codicia y la violencia justificada sobre los “pueblos inferiores”, por otro lado también destruyeron los sistemas de castas y estamentos, sustituyendo los títulos nobiliarios y las purezas de sangre por el valor abstracto del dinero. Lo que a su vez, liberó a muchos grupos sumergidos. También creó, con el tiempo, nuevas diferencias; tal vez no tan rígidas y arbitrarias como en tiempos feudales, aunque este punto es materia de debate hoy en día, sobre todo cuando analizamos la dinámica “democrática” de los grandes lobbies mundiales. En resumen, el “modelo occidental” no es un monolito. Incluye contradicciones internas. No obstante, todas esas contradicciones, esas luchas, todo lo bueno y todo lo malo de Occidente parece simplificarse en el american way of life que, con variaciones (a veces solo pintorescas) es el que se está imponiendo en casi todo el mundo, para bien y para mal, con el agravante de que en la mayoría de los casos un injerto ortopédico y en otros una imitación raquítica.

 

Analia: ¿Cómo diferenciamos conceptos como producción, consumo y desarrollo?

J.M. Las ideas sobre lo que entendemos por producción y consumo son mucho más simples y más fáciles de cuantificar que la idea de desarrollo. En nuestra civilización, necesitamos cuantificar, debido a la complejidad que han alcanzado nuestras sociedades modernas y posmodernas. Pero desde el inicio, la consideración del número y la cantidad como única fuente de verdad es equívoca. Podemos medir, contrastar una cantidad con otra de forma mucho más fácil que cuando intentamos valorar la calidad de algo. No me refiero a la calidad de un vino, lo cual no provoca muchas crisis existenciales a los catadores profesionales. Me refiero a la calidad de experiencias humanas más complejas. Para no irnos al área puramente artística o metafísica, podemos considerar que la idea de desarrollo puede ser cuantificada, pero en sí misma es una valoración cualitativa. Al no distinguir estas dos categorías, tendemos a confundir riqueza con desarrollo, y de ahí esa percepción, que está en tu anterior pregunta, de que con el simple aumento de la producción se elimina la pobreza y se aumenta el desarrollo de un país, de una sociedad. No. Puede haber una producción desenfrenada, eso que se suele llamar “milagro económico”, y al mismo tiempo se puede confirmar el subdesarrollo de esa misma sociedad (que a veces no se advierte por la proliferación de nuevas herramientas o nuevos juguetes tecnológicos). Un ejemplo extremo, didáctico, sería una economía basada en la esclavitud. En cierto momento de la historia pudo ser altamente productiva, sobre todo en una cultura agrícola o agropecuaria. Pero en esos casos no podríamos hablar de desarrollo. Si comparamos el norte y el sur de Estados Unidos antes de la Guerra Civil de 1861, podríamos decir que el sistema esclavista del sur era menos desarrollado que el sistema industrializado del norte, porque los esclavos por su color eran menos libres, o tenían menos opciones que los esclavos asalariados de la cultura industrial del norte. Pero no eran sociedades pobres. Lo mismo Bolivia o Brasil…

III: El PIB (parte I)

Analia: ¿Sin un crecimiento sostenido del PIB no hay desarrollo?

 

JM. Bien, para comenzar no sé si sería buena idea entrar en el lugar común de cuestionar al PIB en su validez de medir el tamaño de una economía y su performance anual, si importa más el nominal o si el poder de compra es más realista, etcétera.

 

Analia: Podemos entrar un poco en esa discusión...

J.M. Lo que debería estar claro es que el PBI de un país no mide su grado de desarrollo. Para eso están otros índices.

Analia: ¿Y el PIB per cápita…?

J.M. Es cierto que en el consciente y en el inconsciente colectivo el tamaño del PIB es sinónimo de desarrollo. Hay cierta relación. Los países desarrollados (con todas las simplificaciones y variaciones que supone esta definición) tienen un PIB per cápita mayor que el de los países subdesarrollados. Pero el PIB en sí, aunque atractivo como primera regla de éxitos y fracasos, políticos y nacionales, es in indicador bastante primitivo. Basta recordar que en materia de “producto bruto” son lo mismo las ganancias que deja una vacuna que combate una enfermedad que una droga que la produce. Incluso, en este caso, ni se puede argumentar que la primera producirá más ganancias económicas a largo plazo que la segunda, porque la gente saludable vive más que la que se enferma, ya que es posible que en un país pobre la población joven sea abrumadoramente mayor que la adulta y por lo tanto a mediano plazo no importa que se enfermen. Por el contrario, es posible que la gente sana (al menos sana de cuerpo y alma) tienda a consumir menos que los drogadictos y, por lo tanto, a aportar menos al incremento del PIB. Por supuesto que esta especulación muestra una posibilidad, no la realidad necesariamente. Vale solo como ejemplo o como hipótesis de trabajo.

Por otro lado, si dejamos las especulaciones de lado y echamos una mirada a la historia, a corto plazo veremos que, en las últimas generaciones, sociedades desarrolladas (como los países escandinavos) tuvieron desempeños pobres en materias de inversiones, o medidos por el crecimiento porcentual de sus respectivas bolsas de valores, mientras que países subdesarrollados, ya sea  en Asia o en América Latina,  el monto de inversiones fue bastante mayor.

IV: Mercados y desarrollos desiguales.

Analia: Es decir, que las bolsas suban exponencialmente no significa necesariamente que la economía se esté dirigiendo a un escenario de crecimiento real.

JM. Sí, esto ha sido demostrado con ejemplos viejos y más recientes. La caída abrupta de una bolsa de valores refleja, significa y al mismo tiempo provoca el pánico (recordemos que las bolsas y los inversionistas son entes altamente emocionales). Pero en estados normales, un excesivo crecimiento del Dow Jones o del Nikkei o el de Indonesia no significan el mismo crecimiento proporcionalmente. Ustedes pueden corregirme en este punto. Ahora, a largo plazo, la historia nos muestra que el “desarrollo” de África y América Latina, en un contexto de colonización, no acompañó de la misma forma las cadenas de booms económicos que periódicamente vivió el continente, con su típico bipolarismo emocional de excesivas euforias y crisis autodestructivas.

Analia: ¿Podemos poner algunos ejemplos?

JM. El trazado de ferrocarriles en su época significó no sólo la sensación de progreso y modernización sino también el incremento real del PIB, ya que eso creó puestos de trabajo y movilizó otros sectores de la producción, principalmente la producción de materias primas. Pero a largo plazo, eso funcionó como una jaula de oro, como una estructura que impidió la industrialización y favoreció la explotación de materias primas. Como bien lo ilustró Eduardo Galeano, hace cuarenta años, hoy visto de forma displicente. La idea de “venas abiertas” o de “jaula de oro” expresa una realidad. Basta ver en Google los mapas de América Latina y compararlos con el de Estados Unidos. Todavía se ven, en el sur, las líneas principales de carreteras y vías férreas convergiendo en abanico hacia los puertos, que era donde se asentó primero el poder español, y luego el poder criollo que continuó el modelo exportador (del que tanto se jactaba Domingo Sarmiento), mientras en las sierras y en las llanuras se refugiaban los indios, ya en tiempos de Bartolomé de las Casas, los gauchos después, y los guerrilleros más recientemente. En Estados Unidos la colonización fue a la inversa. No solo procedió por unión (no pocas veces, la anexión violenta), en lugar del proceso por fragmentaciones que sufrió Iberoamérica, sino que mucho antes los colonos ocuparon (y desalojaron a los indios) para asentarse allí y no para explotar, hacerse ricos y luego retirarse a Europa a reclamar sus títulos de nobleza, como hicieron muchos conquistadores españoles. El mapa norteamericano muestra la unión de nodos (ciudades), pero no una red de explotación internacional. Es decir, un dólar invertido en el sur, a la larga no iba a producir lo mismo que un dólar invertido en el norte. El dólar del sur servía para mantener la dependencia (y perdón por la referencia a otra teoría norteamericana de los ’50, tan despreciada hoy); el dólar del norte sirvió para sentar las bases de su propio desarrollo. Recuerdo que en Mozambique, un país que se extiende en una franja de norte a sur, las vías principales lo cruzaban de este a oeste. Habían sido trazadas por el imperio británico para extraer las riquezas de tierra adentro, por sobre la colonia portuguesa. El país no importaba. Hasta no hace tantos años, no se podía ir por tierra de la capital a las principales provincias del norte. Hasta la leche y los huevos de gallina nos llegaban por avión cada semana.

Analia: ¿De qué año estamos hablando?

JM. Hace algo más de diez años. Ahora, poco a poco han ido cambiando las cosas en Africa, pero todavía es más o menos lo que era entonces.

V: El PIB (parte II)

Analia: Se puede crecer en términos de PIB destruyendo o construyendo mal.

JM. Sin duda. Como en aquella vieja película de Chaplin, The Kid, en la que el niño rompía los vidrios para que el protagonista, el vidriero, tuviese trabajo, se puede generar PIB destruyendo el patrimonio ya establecido. Hace un par de años, aquí (nota de editor: Estados Unidos)  hubo un billonario plan llamado “Cash for Clunkers”.  El gobierno de Obama daba varios miles de dólares a cada persona que quisiera deshacerse de su auto viejo (que en cualquier otro país se consideraría “usado pero nuevo”). El consumidor compraba un cero kilómetro, y a su auto lo destruían inmediatamente, echándole una solución en el motor que se transformaba en algo parecido al vidrio, lo cual hacía imposible revenderlo. Luego lo hacían chatarra. El plan tenía un aspecto razonable, que era disminuir la contaminación del aire y bajar el consumo de combustible. Pero la razón principal fue estimular la economía, lo que a corto plazo dio resultados muy evidentes y quizás a mediano plazo también. Es un ejemplo reciente sobre cómo aumentar el PIB y estimular la economía destruyendo lo que en otros países más pobres sería un artículo de lujo. Me pregunto si los economistas tienen algún índice que mida no el PIB de un país, sino su riqueza en valores absolutos, el patrimonio total. Es decir, que mida la “riqueza producida”, como las escuelas y las universidades, la estructura de autopistas, pero no los minerales sin extraer. Tal vez, en ese caso se podría hablar de cierta aproximación de la riqueza de un país a su desarrollo, aunque seguiría faltando el aspecto cualitativo. La guerra es otro factor fundamental en el PIB. Si en 2009 se hubiese producido un conflicto mundial entre dos grandes potencias, la economía podría haber sufrido de muchas formas. Las bolsas se hubiesen contraído por un tiempo, el petróleo hubiese subido abruptamente, pero sin duda la recesión hubiese terminado mucho antes y el desempleo en los países del norte hubiese caído dramáticamente. No sería descabellado pensar que una receta semejante fue usada muchas veces en el pasado. Al fin y al cabo, la industria armamentística es una de las más importantes del mundo, junto con el comercio de drogas, lo cual da una idea de lo engañoso que puede resultar un simple índice como el PIB.

Otro factor que podríamos señalar es cuando vemos que, para calcular el tamaño del PIB y sobre todo en términos nominales, las principales variables son el crecimiento anual, la apreciación de la moneda nacional y la inflación. Si la moneda nacional se aprecia de forma acelerada, eso podría quitar competitividad a sus exportaciones, pero en la medición global la economía indicaría un mayor PIB. Lo mismo ocurre con la inflación. No sólo se trata de que la deflación o la inflación anémica asuste o desestimule a inversionistas y productores, lo que crea un círculo negativo, al estilo del Japón de las últimas dos décadas, sino también de que la inflación en términos absolutos, abstractos, funciona como una variable positiva para el cálculo del PIB en términos absolutos.

 

VI: El PIB (parte III)

 

Analia: Por lo visto, el PIB no es su dato favorito.

JM. Es un dato importante, pero insuficiente y a veces engañoso. Aunque tal vez algo peor que los defectos técnicos del PIB es la obsesión paranoica de medirnos como pueblos y como ideologías según el tamaño del PIB, todo lo que se encoge, y cómo agrandarlo. Vivimos obsesionados con el tamaño y la cantidad del mundo que nos rodea. Es una característica de nuestra civilización occidental, desde el Renacimiento, pero también es la forma más fácil de lidiar con un mundo progresivamente más complejo. El otro número al que los políticos, economistas, inversores y ciudadanos comunes le prenden varias velas es la tasa de desempleo. Creo que después del PIB, es el guarismo más obsesivamente contemplado. Por ejemplo, hoy en día la economía de Estados Unidos está creciendo a una tasa de casi el 3 por ciento anual. Nada mal, comparada con la europea o la japonesa. Sin embargo la mayor crítica de los políticos de la oposición señala, aparte del endeudamiento, el alto índice de desempleo. Estuvo por muchos meses a casi 10 por ciento. Hoy está a 8.9 por ciento y se estima que Obama llegará a la lucha por la reelección con un 7.7 por ciento, el más alto para un presidente que busca su segundo termino (históricamente, creo que el segundo es el termino más importante de cada presidente, tal vez porque ya no se juega ninguna reelección). 9.8 por ciento todavía es considerado muy alto. Sobre todo por las compañías que están reportando ganancias desorbitantes. Hasta las fenecidas automotoras están reportando ganancias de dos dígitos. No es raro leer, casi a diario en el Wall Street Journal que una gran compañía X ha reportado un incremento del 40 o del 80 por ciento en sus ganancias. Sin embargo se resisten a tomar nuevos empleados. Claro, parte del aumento de la productividad y de las ganancias se deben a la reducción de empleados. Pero el primer argumento es: “no tomamos nuevos empleados porque estamos cautelosos con respecto al futuro”. ¿Cuál es el principal indicador que miran las compañías y los inversionistas antes de invertir en su personal? El índice de desempleo. Es decir, las compañías no contratan más personal porque están esperando que el índice de desempleo baje, pero éste no baja porque las compañías no toman nuevos empleados. Para mí la solución sería una simple mentira piadosa. Si el gobierno mintiera más radicalmente sólo sobre el índice de desempleo, eso generaría el más grande estímulo que se está buscando en la economía. Al fin y al cabo, las inyecciones de dinero no deja de ser otra mentira, una manipulación artificial sobre las “leyes del mercado”, con el agravante de generar deuda, real o psicológica y mas fuga de capitales a aquellos países que tienen sus tasas de interés por las nubes (en casos más del 10 por ciento) para evitar precisamente mas inflación que genera el consumo y la misma inundación de capitales. Claro, no se puede mentir por mucho tiempo. Eso genera desconfianza. Por eso algunos países latinoamericanos son menos creíbles en este tipo de datos. No es que Estados Unidos no mienta, solo que tal vez sabe hacerlo de formas imposibles de verificar, por su complejidad o por su incontrastabilidad, como los anotados estímulos monetarios, etc. Razón por la cual hay mayores controles sobre mentiras más directas, como podría ser una salvadora y muy estimulante manipulación del índice de desempleo.

VII: El desarrollo y la libertad

Analia: ¿Qué es “desarrollo”, entonces? En todo caso, ¿existe una medida efectiva de qué es el «desarrollo»? Si así fuera, ¿Cómo podemos evaluar su validez?

 

JM. Para simplificar el análisis de desarrollo, podemos enlistar algunos factores básicos, aunque variables según la sociedad, la cultura y el momento histórico. Por ejemplo, el primero sería lo que prefiero llamar “igual-libertad”. Es decir, un alto grado de libertad, del individuo-en-sociedad (la libertad de un pueblo que no tenga a la libertad del individuo como objetivo final es un contrasentido, carece de sentido existencial o sólo tiene un sentido abstracto, tal como lo entendía un indio marxista llamado N.M. Roy[1]). Pero una sociedad desarrollada es una sociedad que ha expandido el potencial de libertad a todos sus miembros lo cual, tanto en el capitalismo como en el comunismo, es por lo menos cuestionable. Lo es cuando consideramos una sociedad X, pero aún más cuando consideramos la sociedad internacional y sus relaciones desiguales de producción y consumo.

Analia: ¿Podemos ser libres siendo pobres?

JM. En términos existenciales, sí. Un millonario puede ser un deplorable esclavo de su propia fortuna. Pero en términos sociales, según los parámetros modernos fundados en el humanismo y en el iluminismo, no podemos ser libres si vivimos acosados por la necesidad y los problemas económicos. Claro que aquí entra otra variable crucial: las expectativas. Lo que hoy llamamos necesidad, como tener un teléfono celular, un automóvil o un título universitario, antes era un lujo. En resumen, según las expectativas y los valores más comunes de nuestras sociedades contemporáneas (“realización personal”, “oportunidades de crecimiento”, etc.), la “liberación” del individuo depende de lo que algunos teóricos europeos en el siglo XIX entendían como el paso del reino de la necesidad al reino de la libertad. Es decir, en una sociedad sumida en la miseria, donde todo es pura urgencia y necesidad, podría haber igualdad, pero en una situación de “igual necesidad”. Para salir de este estado necesitamos bienes, producción, etc. Pero si esta producción depende de que unos grupos se liberen para esclavizar a otros, sea de forma clásica o a través de un salario insuficiente o condiciones laborales agobiantes o denigrantes para los individuos, entonces no tendremos desarrollo y sí todos los otros factores que definen una sociedad subdesarrollada: 1) altos niveles de desigualdad, 2) violencia civil, 3) desestimulo del esfuerzo y la responsabilidad individual, 4) bajos niveles de educación, 5) escasez de ocio creativo, 6) descreencia en las normas y las instituciones y, por lo tanto, 7) tendencia al autoritarismo desde arriba hacia abajo y viceversa.

 

VIII: Los modelos importados

 

Analía: Muchas veces, como usted ha mencionado, tendemos a creer que la exportación de modelos ajenos y su aplicación en nuestros contextos (en particular en Latinoamérica) tendrán resultados similares a los obtenidos en su país/región de origen. Sin embargo, por momentos esto ha sido contraproducente. ¿Por qué nos empeñamos en la extrapolación de modelos, si hemos comprobado que no son infalibles? ¿Por qué modelos no exitosos en otros países son incluso exportados a nuestra región (como el caso del sistema educativo argentino, copiado del europeo durante muchos años)? En definitiva, ¿Cómo podemos definir aquello que perseguimos, pero no vemos claramente qué es?

 

JM. Sí, la copia de modelos sociales y económicos en Iberoamérica se remonta al nacimiento mismo de nuestras repúblicas. Nuestros mejores intelectuales y fundadores se basaron en la experiencia de la Revolución Americana, de su constitución y de sus instituciones como padres fundadores. Una elite se basó en las ideas del iluminismo europeo que no pudieron materializarse en antiguas estructuras políticas, pero sobre todo sociales. Sin embargo, la experiencia americana fue vivida como un éxito tanto por propios como por los mismos latinoamericanos, y por los intelectuales europeos hasta finales del siglo XIX, por lo menos. Pero los Jefferson, los Madison, los Paine, simplemente se inspiraron en ideas, no copiaron porque no existía una experiencia semejante en ninguna parte del mundo. Nuestros líderes latinoamericanos, en gran medida, copiaron o quisieron copiar la experiencia norteamericana. De ahí surgen las “repúblicas de papel”: constituciones maravillosas pero divorciadas de la realidad semicolonial y semifeudal del continente. El mismo Sarmiento, y hasta Alberdi, eran admiradores de la experiencia norteamericana y vieron la copia, si no literal, como un objetivo.

  En resumen, si bien es imposible crear nada de la nada misma, es imprescindible que cada contexto exprese su realidad en leyes y sistemas con cierto grado de creatividad que refleje las particularidades sociales, económicas y, sobre todo, culturales. Eso abarca también la investigación tecnológica, la cual pareciera, por lo menos, de aplicación universal. No obstante, no es casualidad que Estados Unidos, Europa, y ahora China, inviertan desesperadamente en investigación e innovación. Los inventores tienen la sartén por el mango, por lo menos en las primeras etapas de cada invento.

IX: El mundo que vendrá

 

Analía: ¿Cómo será el mundo dentro de diez años?

Si usamos diferentes softwares que calculan escenarios, veremos que es casi inevitable que China sea la mayor potencia económica en el 2020. La población china seguirá siendo mucho más pobre que la norteamericana, pero el país, más de cuatro veces más poblado, pasará a ser la principal economía mundial. Aunque cambiemos las variables de inflación, de apreciación del yuan, de crecimientos de PIB, etc., el resultado sería prácticamente el mismo. Si no es en el 2020, será en el 2022. Eso, según los software más sofisticados. No obstante, estos programas responden a una lógica del momento. No consideran, por ejemplo, el factor humano. En mi opinión, China será la principal economía del mundo tarde o temprano, pero también veo que es uno de los escenarios político-sociales más delicados del mundo. El más explosivo. Aunque el carácter del pueblo chino, con toda su diversidad interna, raramente se aproximaría al del mundo árabe o latinoamericano. Es muy difícil mantener a un pueblo con un alto grado de crecimiento económico ininterrumpido. Cualquier crisis de semejante boom económico, que ya lleva treinta años, provocará un efecto dominó de reivindicaciones sociales y políticas. Quizás esa sea la principal razón por la cual el gobierno chino se preocupa tanto por la inflación. Tarde o temprano, tambien China deberá enfrentar cambios radicales en sus sistema político.


[1] “It is absurd to argue that negation of freedom is the road to freedom. The purpose of all rational human endeavor, collective as well as individual, should be the attainment of freedom in ever large measure, and freedom is real only as individual freedom.” (Roy 36). Roy, M. N. Radical Humanism. [1952] New York: Prometheus Book, 2004.


EEUU podría denunciar a News Corp por sobornar a funcionarios

Rupert Murdoch - World Economic Forum Annual M...
Rupert Murdoch

 A Ruper Murdoch se le viene encima una avalancha de denuncias. Washington podría denunciar al magnate por soborno a funcionarios británicos. Una ley estadounidense no permite hacer negocios en su territorio con información obtenida de manera fraudulenta.

El conglomerado mediático de Rupert Murdoch también podría ver cómo se abre otro frente en los juzgados, esta vez con las autoridades estadounidenses. La empresa News Corp podría ser denunciada por soborno cuando en Reino Unido se siguen destapando los detalles de las escuchas telefónicas ilegales.

Desde que comenzó a gobernar, la administración Obama ha aumentado el control a la aplicación de las leyes anti soborno. Los casos que más han sonado en estos dos años son los de Daimler AG y BAE Systems. En estos casos, las denuncias se centraron en sobornos pagados a funcionarios extranjeros para obtener contratos lucrativos.

Lo que no está claro es si las autoridades de EEUU podrán investigar a News Corp en relación a los supuestos sobornos pagados a la policía británica y otros funcionarios para obtener información clasificada o privada.

Los expertos legales de EEUU han dicho sobre la empresa de Rupert Murdoch que podría enfrentarse a un examen sobres las acusaciones de corrupción y que podrían haber violado la Ley de Prácticas Corruptas Extranjeras.

La ley tipifica como delito que cualquier empresa con lazos en EEUU soborne a funcionarios extranjeros para obtener o reservarse algún negocio.

Según el proceso británico, ‘News of the World’ habría intervenido los teléfonos de la familia real gracias a un agente de seguridad. Por su parte, el ‘Daily Mirror’ podría haber intentado sobornar a un oficial de la Policía de Nueva York para obtener los registros teléfonicos de las víctimas de los atentados del 11S.

Una fuente familiarizada con el proceso ha dicho a Reuters que, por ahora, News Corp no ha recibido ninguna consulta de las autoridades de EEUU.

Washington presiona desde hace tiempo a otros país para que endurezcan la aplicación de sus leyes anti soborno. En Gran Bretaña, una nueva ley entró en vigor el 1 de julio, aunque no ser aplicará ya que los presuntos hechos delictivos del medio ‘News of the World’ se habrían dado antes de esa fecha.

Un abogado ha dicho a los fiscales de EEUU que probablemente tengan que esperar a que sus homólogos británicos terminen el proceso allí abierto. «Es una posibilidad entre un millón”, ha concretado el abogado que quiere permanecer en el anonimato.

[fuente: laInformacion.com]

Brasileiros são os capitalistas mais otimistas do globo

Brasil: Image via Wikipedia

Brasil: Imagen via Wikipedia

por Humberto Siúves

Brasileiros são os capitalistas mais otimistas do globo

Somos o povo mais entusiasmado com o capitalismo no mundo. Quando questionados quanto à aceitação do livre mercado como forma de funcionamento da economia 43% dos brasileiros acreditam acaloradamente no capitalismo como a opção da vez e, de ombro a ombro com a China, 67% dos pesquisados brasileiros não vêem outra melhor opção (perdendo somente para a Alemanha no ranking apresentado). Índia vem em sétimo emparelhada com os EUA e Canadá, já Rússia não obteve posição relevante entre os 25 países pesquisados. O resultado desta enquete certamente reflete a presente situação e a perspectiva econômica dos entrevistados e não uma posição teórica sobre o mercado, ou seja, se está funcionando pra mim certamente é a melhor opção – meu interesse próprio como o norte das minhas opiniões, decisões e ações. Bom, opiniões que confirmam de forma redundante a ode ao interesse próprio do pai da criança do liberalismo econômico: um grande viva a Adam Smith e ao NOSSO self- interest!

[Fonte: O Globo]

La imaginación de la historia

Basic Algebra Review

Basic Algebra Review

La imaginación de la historia

El inicio del siglo XXI se parece mucho al final del siglo XI. Por entonces, Europa, la periferia del desarrollo mundial, inició un lento y sistemático ataque militar y religioso al centro del imperio del momento, el imperio árabe o musulmán. Cuando hoy Occidente mira hacia el siglo XI, casi por norma olvida o no puede sacudirse la percepción en la que hemos vivido siempre: el mundo occidental como centro de la cultura, la civilización y el desarrollo económico, y la periferia africana y asiática como el mundo bárbaro y fanatizado por el proselitismo religioso.

La verdad es estrictamente la contraria. Durante la Edad Media y hasta comienzos del Renacimiento, Roma y las principales ciudades europeas, con excepción de la deliberadamente olvidada Córdoba en España, eran lo que hoy son, comparativamente, Damasco o Bagdad. Incluso menos, porque por entonces Londres y Paris eran ciudades más bien caóticas, de apenas quince mil habitantes una y cuarenta mil la otra, desarticuladas y más bien sucias. Incluso Tenochtitlán (México) era una urbe más grande, más desarrollada y mejor planificada que las principales capitales de Europa. Sólo la multicultural y vibrante Córdoba, uno de los principales centros de la civilización del mundo, tenía más de medio millón de habitantes en el siglo XI y unos siglos después de las sucesivas limpiezas étnicas había sido reducida a unas pocas decenas de miles.

Cuando la España de Fernando e Isabel y sus sucesores termina de expulsar a los judíos y moros de la península (Hispania, Spania o Al Ándalus), las ciudades y capitales vencedoras lucían bastante primitivas en comparación a Córdoba o a la Alhambra. La imaginación histórica (no muy diferente a la imaginación narrativa) tiende a identificar aquellas urbes vencedoras con las más contemporáneas Madrid, Sevilla o Londres, no en las imágenes urbanas actuales sino en los mapas dibujados por dicotomías como centro-periferia, civilización-barbarie, ciencia-mitología, razón-fuerza, tolerancia-fanatismo, etc.

Por supuesto que la triste yihad, aunque es una palabra árabe, tampoco fue un invento árabe. Las matanzas por mandato de algún dios colérico o lleno de amor y misericordia son milenarias; las usaron los mahometanos que expandieron el imperio y sirvió para promover y justificar las brutales Cruzadas cristianas contra los pueblos surorientales y contra el centro político, religioso y cultural de la época. Los “cara pálidas”, rubios de ojos claros eran el equivalente a lo que, siglos después y vistos desde un centro desplazado hacia occidente, serían los morenos de ojos negros: los bárbaros. De hecho la palabra bárbaro había surgido siglos antes, cuando el centro de la civilización era Grecia y Egipto: un bárbaro era un salvaje rubio, casi siempre germánico, violento, carente de cultura civilizada y con un idioma “balbuceante”, caótico. Al menos esa era la percepción desde el centro.

En el siglo XI estos bárbaros europeos que se dirigieron a África y Oriente en milicias desorganizadas primero y luego con ejércitos mejor financiados, se encontraban a una gran distancia cultural del centro: eran fanáticos religiosos que tenían sueños de guerras santas y esperaban en compensación el Paraíso. Analfabetos casi por unanimidad, desconocían la tolerancia, la diversidad de filosofía, la razón dialéctica y mucho más las ciencias. En el centro, en las principales urbes del imperio islámico, las New York y las Paris de entonces, las ciencias eran disciplinas comunes. Aunque hubo un esfuerzo de siglos por disimularlo, la memoria persiste, inadvertida, hasta en las palabras que usamos hoy, como algebra, algoritmo (del matemático persa Al-Juarismi, base de la informática moderna) astronomía, almanaque, nadir, zenit, química, alcohol, jarabe, albóndiga, alquiler, albañil, almacén, ojalá, almohada, alcalde, almirante, guitarra, ajedrez, aduana, ahorro, cheque, hasta los mismos números arábigos, etc. Seguramente ninguno sin una historia atrás que incluye a otros pueblos y culturas más antiguos.

Pero la ignorancia de que no sólo las religiones y la filosofía modernas se asientan en antiguas culturas de países hoy periféricos sino también la ciencia moderna, llevó a la prestigiosa periodista italiana, Oriana Fallaci, a afirmar: “Yo sigo viva, por ahora, gracias a nuestra ciencia, no a la de Mahoma. Una ciencia que ha cambiado la faz de este planeta con la electricidad, la radio, el teléfono, la televisión… Pues bien, hagamos ahora la pregunta fatal: y detrás de la otra cultura, ¿qué hay?” (2002). Esta es una idea común y extendida. Lo que demuestra, una vez más, que la historia se hace de memoria pero sobre todo de fatales olvidos.

Será gracias al inglés Adelardo de Bath y Roger Bacon que traficaron las nuevas ideas de África y Medio Oriente, que Europa comenzó a considerar que la razón y el empirismo, no la autoridad, podían ser instrumentos de la verdad. Lo más importante: instrumentos democráticos, ya que no eran propiedad que se heredaba como se heredaba la nobleza de sangre y la nobleza moral.

Pero la interpretación y representación de la historia está plagada de intereses, no sólo de los poderes dominantes de cada momento. En su momento, el imperio islámico se encargó de mostrar una imagen convenientemente negativa de los cristianos, como los imperios anglosajones emergentes hicieron con la leyenda negra española, parte real y parte exagerada. La representación histórica también está plagada de intereses conscientes e inconscientes de cada individuo. Algunos tienen una tendencia irremediable en acusar al otro y defender lo propio. Otros, tenemos una tendencia, igualmente irremediable, de poner el dedo en la llaga: en el Norte señalamos sus propios defectos; en el Sur somos críticos con aquello mismo que defendemos en el Norte. En Occidente señalamos los crímenes de Occidente; en Oriente le señalamos la basura que promueve el orgullo chauvinista de Oriente.

Claro que siempre es posible que lleguemos a un punto en que el diálogo es imposible. No se puede dialogar con convencidos chauvinistas, ultranacionalistas y disimulados racistas. Es más fácil dialogar con un orangután y llegar a un acuerdo. En estos casos es la fuerza la que resuelve el conflicto a favor de la justicia o de la injusticia. Porque la fuerza es ciega, no la justicia. Pero antes de llegar a este triste extremo siempre hay que buscar una alternativa. En términos personales siempre queda la opción del alejamiento y la serena indiferencia. Sobre todo para aquellos que no queremos ni podemos hacer uso de la fuerza.

La imaginación histórica es la segunda mayor fortaleza del chauvinismo. La primera, sigue siendo “el brazo armado de Dios” —no Dios, espero.

Jorge Majfud

Julio 2011

majfud.org

Jacksonville University

Milenio (Mexico)

La Republica (Uruguay)

Un periodista ganador del Premio Pulitzer confiesa que es inmigrante ‘sin papeles’

The Pulitzer Prize gold medal award

The Pulitzer Prize gold medal award

Por: Cristina F. Pereda

Cuántas veces nos hemos preguntado cómo sobreviven once millones de personas de manera irregular en un país. No sólo han conseguido cruzar la frontera. Pagan impuestos, tienen documentos de identidad, abren cuentas bancarias y cobran salarios. La respuesta está en el artículo que Jose Antonio Vargas escribe este jueves para The New York Times Magazine y con dos entrevistas que la cadena ABC emite esta semana. Es periodista y reside ilegalmente en Estados Unidos.

«Soy un inmigrante indocumentado. Y eso significa que vivo en otra realidad. Significa vivir día a día con miedo a que me descubran. Significa que casi nunca confío en la gente, ni siquera en aquellos que tengo más cerca. Significa que guardo todas las fotos de mi familia en una caja de zapatos, en vez de ponerlas en la estantería, para que mis amigos no hagan preguntas. Significa que a mi pesar, y con mi dolor, hago cosas que sé que están mal y son ilegales. Y ha significado confiar en una especie de red subterránea de apoyos, gente que se interesó en mi futuro y asumió riesgos por mí».

Cómo llegó a Estados Unidos. Cómo logró documentos falsos. Cómo navego por los agujeros del sistema, desde el instituto hasta el diario The Washington Post. Vargas lo cuenta todo. Y publica los documentos de identidad falsos que le han ayudado estos años. Es su historia y la de millones de inmigrantes indocumentados, sus miedos y sus ambiciones.

«Soy uno de muchos. Y no somos quien tú crees que somos. No sólo cortamos el césped, cuidamos de tus hijos o servimos tacos. Hacemos muy bien esos trabajos. Pero también hacemos otras cosas. Formamos parte de la sociedad y creo que todo el mundo se merece su dignidad», dice Vargas en la entrevista con ABC.

Su relato es, cuanto menos, valiente. Vargas se arriesga a ser deportado a Filipinas como cualquier otro indocumentado. El gobierno de Obama ha deportado a 800.000 personas en los últimos dos años y el periodista puede ser uno más. «Todos tenemos una responsabilidad. Estaba viendo a esos chicos en casa, sentado en el sillón y me dije ‘José, tienes que hacer algo’ «.

Vargas se confiesa inspirado, a sus 30 años, por cuatro adolescentes que caminaron desde Miami hasta Washington el pasado verano para pedir la aprobación de la ley DREAM Act. El proyecto hubiera otorgado la ciudadanía a miles de estudiantes a cambio de alistarse en el ejército o estudiar en la universidad. Fracasó en diciembre después de siete años de eternas deliberaciones y votos que nunca fueron suficientes. Vargas recuerda que el accedió a la universidad en California mientras se formaba la esperanza del DREAM Act. Aún no se ha hecho realidad.

«No podía esconder esto nunca más», dice Vargas con la voz entrecortada. «Me puedes llamar lo que quieras, pero soy americano. Nadie me lo puede quitar. Sé que puedo ser deportado, pero en mi corazón soy americano».

El periodista dice haber logrado el sueño americano. Su madre le llevó al aeropuerto en Filipinas cuando tenía 12 años. Le presentó a un hombre que le acompañaría a Estados Unidos diciendo que era su tío. Pasarían seis años hasta que supiera la verdad: era un coyote que cobró a su abuelo 4.500 dólares por introducirle en el país con un pasaporte irregular. Vargas tampoco supo que su «green card», permiso de residencia, era falso hasta que solicitó el carnet de conducir. Tuvo suerte. Le dijeron en la ventanilla que no volviera por allí. Entonces pidió explicaciones a su abuelo. Él se había encargado de facilitarle documentos de identidad falsos desde que llegó a Estados Unidos.

Vargas habla de su «red de seguridad». Un grupo de personas que sabían que era indocumentado. Sus identidades son reveladas también en el artículo. Desde familiares hasta profesores del colegio que cambiaron un viaje de Japón a Hawai porque Vargas no puede salir del país -no ha visto a su madre en 18 años- y periodistas en la redacción de The Washington Post.

«Cuanto más conseguía, me deprimía más, tenía más miedo. Estaba orgulloso de mi trabajo, pero siembre ha habido un nubarrón sobre mí», escribe Vargas.

En la redacción de The Washington Post dedicó numerosos reportajes a la epidemia de Sida que afecta a la capital. Sus artículos se han convertido en el documental «The Other City», que concursó en el Festival de Sundance el año pasado. También formó parte del equipo que cubrió el tiroteo en Virginia Tech, que acabó con la vida de 32 estudiantes. Ganaron el Pulitzer.

Con cada logro aumentaba el miedo. La reacción de su abuela ante el premio lo resume todo: «¿Que pasará si se enteran?» recuerda Vargas. El periodista ha llegado a entrar en la Casa Blanca, ha participado en debates televisados sobre inmigración, ha entrevistado a altas autoridades e incluso escrito un importante perfil de Mark Zuckerberg para la revista New Yorker. «Un sueño», según Vargas, que fue contratado después por The Huffington Post como editor de la sección de Internet y Tecnología.

Aguantó poco más de un año.

«Me he cansado de huir. Estoy agotado. No quiero esa vida nunca más. He decidido hacerlo público, asumir la responsabilidad de lo que he hecho y contar mi historia lo mejor que sé. He hablado con antiguos colegas y jefes para pedirles disculpas por haber mentido -con una mezcla de humillación y liberación con cada conversación. También he hablado con familiares y amigos y estoy trabajando con abogados. Desconozco las consecuencias que tendrá contar mi historia».

La primera es que Vargas se acaba de convertir en una de las primeras personalidades en admitir que es inmigrante indocumentado. Ha decidido que desnudarse en primera persona, en 4.600 palabras, es la mejor manera de dar su apoyo a un nuevo sistema de inmigración.

[fuente>>]

La perfecta casada

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cine pilitico

English: A statue of Fray Luis de León at the ...

León, Fray Luis de. La perfecta Casada. [1583] Estudio preliminar de Mercedes Etreros. Madrid: Taurus, 1987.

La perfecta casada

Luego de la expulsión de moros y judíos en 1492, en 1546 se establecen en España las pruebas de “limpieza de sangre” que impedía a los conversos tener cargos eclesiásticos. Esto se resolvió emigrando o borrando el pasado a fuerza de dinero. En 1566, como parte de una larga serie de medidas que procuraban la purificación del país, Felipe II prohibió a los moriscos el uso del árabe.

Fray Luis de León fue uno de esos conversos sin muchas otras posibilidades que dedicarse a la iglesia católica y al trabajo intelectual, lo que en muchos casos produjo humanistas católicos. Su obra poética es publicada por Quevedo recién en 1631.

El humanismo erasmista siempre se ocupó de los temas de la mujer, aunque la tradición cristiana, como cualquier tradición religiosa, lo había hecho con anterioridad desde una perspectiva diferente.

En 1561,Fray Luis de León llegó a ser catedrático de Teología Escolástica de la universidad de Salamanca. Diez años más tarde fue arrestado en Valladolid, sospechoso de herejía, bajo acusación de haber desautorizado la Vulgata, de haber traducido al castellano El cantar de los cantares y de aportar interpretaciones “novedosas” a las Sagradas Escrituras. No obstante, más tarde le sería restituida su cátedra en Salamanca.

La perfecta casada, libro o manual que abunda en observaciones psicológicas, en confirmaciones ideológicas sobre el orden natural de la sociedad, fue escrito para una miembro de la familia como regalo de bodas. El contexto social y literario pertenece a una tradición marcada por el misoginismo.

El tema subyacente es el mismo que en los otros de Luis de León: la idea de perfección y armonía del cosmos que penetra en la conciencia de los individuos y de la sociedad. Contrario a la caricatura misógina de la mujer (como meretriz o como santa) Luis de León no apunta tanto a los aspectos negativos del género. No obstante se trasluce la visión bíblica o clásica de la mujer como más débil, aunque León busca las excepciones a estas presunciones.

En esta obra hay un uso frecuente de símiles y ejemplos, como: “en las exégesis rabínicas abundan las analogías, y también en el propio libro santo…” (57). Por entonces, aunque el humanismo y los “modernus” ya tenían un par de siglos cuestionando el método, para confirmar la verdad de alguna proposición se buscaba apoyarla en alguna cita antigua, es decir, en la autoridad (los humanistas también abusaron de las citas, pero no por su valor de autorización, sino como oportunidad de análisis y erudición).

Así que Fray Luis de León inicia cada capítulo con una cita bíblica, casi siempre una cita sobre Salomón. Luego la comenta a su antojo: “No dice que [A es B] sino que [B es C]”

León propone la metáfora de alguien que sabe de pintura, que por palabras revela lo que el ojo inexperto no aprecia, Así es su trabajo en este libro, guiado por las Escrituras Sagradas.

La división de tareas por sexo es central. El fraile converso advierte que la tarea de la casada es diferente que la de la religiosa, por lo tanto no es bueno que aquella se dedique a la oración en la Iglesia mientras abandona su casa. Tampoco el religioso debe gobernar la vida del casado como éste no puede hacerlo en la del religioso (80). La mujer, como se lee en la literatura del siglo XVII y se ve en los comerciales mediáticos de los últimos cien años, es vanidosa (“no hay mujer sin Vanidades”) o es representada como tal, siempre compitiendo en belleza con la vecina (83).

Al igual que lo hacían y lo harán más tarde muchas mujeres intelectuales, el fraile menciona las Sagradas Escrituras (en este caso, Proverbios 31:10) para confirmar que las virtudes del ánimo en una mujer son raras: “Mujer de valor, ¿quién la hallará. Raro y extremado es su precio” (85). Y una página más adelante el fraile comenta la cita bíblica, como cualquier telepastor: “Lo que aquí decimos mujer de valor; y pudiéramos decir mujer varonil […] Quiere decir virtud de ánimo y fortaleza de corazón, industria y riqueza y poder (86). Como si no nos quedase claro, insiste un par de páginas más: “para que un hombre sea bueno le basta con un bien mediano, mas en la mujer ha de ser negocio de muchos y subidos quilates de virtud (88). Dos páginas más tarde: “Y como en el hombre ser dotado de entendimiento y razón, no pone en él loa, porque tenerlo es su propia naturaleza, mas si acaso le falta, el faltarle pone en él mengua grandísima, así la mujer no es tan loable por ser honesta, cuando es torpe y abominable cuando no lo es. […] Porque si va a decir la verdad, ramo de deshonestidades es en la mujer casta el pensar que puede no serlo, o que en serlo hace algo que le debe ser agradecido” (90).

La división de trabajo está clara, por lo que sólo un amargado liberal puede ponerlo en duda: “Por donde dice bien un poeta que los fundamentos de la casa son la mujer y el buey: el buey para que are y la mujer para que guarde” (93).

Elogia el poco gasto que genera una mujer cuando es virtuosa (94) “y a veces no gasta tanto un letrado en sus libros como alguna dama en enrubiar los cabellos” (96). La costumbre de “enrubiar” los cabellos ya era común en el siglo XVII y también el consumismo femenino que hoy sostiene la economía de los países, aunque en aquella época no era vista tanto como una virtud keynesiana como un defecto cristiano: “¿qué vida es la de aquel que ve consumir su patrimonio en los antojos de su mujer?” (97). No obstante, mucho más adelante sugiere que el pretender cambiar el color es inútil, porque la fea no se arregla y la morena puede ser más hermosa que la blanca (127). El “puede” equivale a confirmar que “normalmente” no lo es. Para probar esta verdad, cita a Menandro, el poeta, que echa fuera de su casa a la mujer que se teñía el cabello de rubio (136).

Aparentemente, en la época la necesidad de verse hermosa era una necesidad restringida a las mujeres de dudosa moral. El fraile condena la pintura en la cara. Porque “más tolerable en parte es ser adúltera, que andar afeitada, porque allí se corrompe la castidad, y aquí la misma naturaleza” (134). De igual forma compara a las mujeres del antiguo Egipto que se pintaban para atraer a sus amantes. (135). No hay mención a la tradicional costumbre masculina de afeitarse. Tampoco hay mención los hombres que se ríen pero sí critica a la mujer de buenos dientes que se anda riendo aunque esté triste solo por presumir (137).

Insiste en condenar los arreglos femeninos al mismo tiempo que advierte que esto pretende prevenir al marido de una competencia innecesaria. Está claro que en un mundo de hombres, la belleza es tan apreciada como inconveniente: “quien busca mujer muy hermosa, camina con oro por tierra de salteadores” (170). Así, el sabio fraile insiste sobre los inconvenientes de la belleza, por acción o por omisión, por oportunidad de pecar o por estar en boca de todos por sospecha.

Por el contrario, “Dios, cuando quiso casar al hombre, dándole mujer, dijo: ‘Hagámosle un ayudador su semejante’ (Génesis 2); de donde se entiende que el oficio natural de la mujer y el fin para que Dios la crió, es para que fuese ayudadora del marido” (97).

Fray Luis de León cita a San Basilio para recomendar paciencia y sumisión a la abnegada esposa, sin duda fórmula perfecta para la armonía del hogar, lo que explica tantos divorcios y tanta infelicidad en nuestros días: “que por más áspero y de fieras condiciones que el marido sea, es necesario que la mujer lo soporte, y que no consienta por ninguna razón que se divida la paz” (98).

No obstante, en algún momento Luis de León relativiza que, aunque la mujer tiene muchas obligaciones, eso no quiere decir que el hombre pueda hacerla su esclava: “así en la casa a la mujer, como parte más flaca, se le debe mejor tratamiento” (99), porque el hombre, al tener más “cordura y seso”, debe enseñar a la mujer y ser paciente para darle el ejemplo (99).

Luis de León elogia la vida agrícola con ejemplos bíblicos y clásicos. Asocia la nobleza a la agricultura y a la mujer a la rueca, desde la antigua Roma. Todo para ejemplificar lo económica que debe ser una mujer con los desperdicios o lo industriosa que debe ser para el hogar (104).

La mujer que duerme de más habilita el complot de los criados, que son los enemigos. Y ella es la responsable por el daño que pudiera ocurrir.

También debe ser caritativa con los pobres, cuidadosa con las criadas y aseada y bien alineada en su vestir (127).

¿El lector no está aun convencido? Por las dudas Fray Luis vuelve a citar a dos incuestionables autoridades: San Pedro y San Pablo, quienes dictan la sumisión de la mujer a sus maridos y condenan los arreglos femeninos (149, 150) y se la obliga a ser apacible y dulce de corazón (153).

“Como dice el sabio [Salomón, Proverbios 17: 18] ‘si calla el necio, a las veces será tenido por sabio y cuerdo’” (154). Esa es la mejor “medicina” para la mujer, y por algo se la impusieron a Sor Juana un siglo después y del otro lado del Atlántico, todo por salvar su alma rebelde: callar.

Por las dudas, “mas como quiera que sean, es justo que se precien de callar todas, así aquellas a quienes les conviene encubrir su poco saber, como aquellas que pueden sin vergüenza descubrir lo que saben, porque en todas es no sólo condición agradable, sino virtud debida, el silencio y el hablar poco” (154). Justo lo que, en vano, le digo a mi esposa.

En la época y mucho más tarde se comenzará a dudar de estas revelaciones sagradas, por lo cual hubo que echar mano a la naturaleza también: El famoso fraile nos dice que “porque, así como la naturaleza, como dijimos y diremos, hizo a las mujeres para que encerradas guardasen la casa, así las obligó a que cerrasen la boca. […] Porque el hablar nace del entender […], por donde así como la mujer buena y honesta la naturaleza no la hizo para el estudio de las ciencias ni para los negocios de dificultades, sino para un oficio simple y doméstico, así les limitó el entender,  por consiguiente les tasó las palabras y las razones” (154).

Fray Luis también nos recuerda que Demócrito, aun sin ser cristiano y siendo más antiguo, también era de la misma idea sobre la virtud del hablar poco y escaso en la mujer (154).

Pero la maravillosa misión de la mujer no acaba aquí, lo que prueba su destacado lugar el plan cósmico. “No piensen que las crió Dios y las dio al hombre sólo para que le guarden la casa, sino para que le consuelen y alegren. Para que en ella el marido cansado y enojado halle descanso, y los hijos amor, y la familia piedad, y todos generalmente acogimiento agradable” (155).

Jorge Majfud

majfud.org

Jascksonville University

Milenio (Mexico)

Milenio II (Mexico)

Neotraba , II (Mexico)

Panama America ,  II (Panama)

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cine pilitico

(Not) spreading the wealth

The income gap between the wealthy and the rest of the country has grown along with dramatic increases in CEO pay.

Growing share of income for the rich

Inequality in the U.S. has has grown steadily since the 1970s, following a flat period after World War II. In 2008, the wealthiest 10 percent earned almost the same amount of income as the rest of the country combined.

SHARE OF NATION’S INCOME  Including capital gains

The top 0.1 percent of the population (those making about $1.7 million or more) saw the sharpest increase in income share, taking home 2.6% of the nation’s earnings in 1975 and 10.4% in 2008.

INCOME LEVEL NUMBER OF PEOPLE AVERAGE INCOME OVERALL CHANGE 1970-2008
Top 0.1% 152,000 $5.6 million +385%
Top 0.1-0.5% 610,000 $878,139 +141%
Top 0.5-1% 762,000 $443,102 +90%
Top 1-5% 6.0 million $211,476 +59%
Top 5-10% 7.6 million $127,184 +38%
Bottom 90% 137.2 million $31,244 -1%

SOURCES: The World Top Incomes Database and reports by Jon Bakija, Williams College; Adam Cole, U.S. Department of Treasury; Bradley T. Heim, Indiana University; Carola Frydman, MIT Sloan School of Management and NBER; Raven E. Molloy, Federal Reserve Board of Governors; Thomas Piketty, Ehess, Paris; Emmanuel Saez, UC Berkeley and NBER. GRAPHIC: Alicia Parlapiano – The Washington Post. Published June 18, 2011.

[Source >>]

100 años de IBM

The first developers of IBM PC computers negle...

IBM 1981

A HUNDRED YEARS OF I.B.M.

I.B.M. was founded a hundred years ago today, as C.T.R., or Computing Tabulating and Recording Company, and it’s best known for its data machines: commercial scales and clocks, industrial time recorders and punch cards, and, of course, computers. It’s also famous for the impact it’s had on the information-technology industry, having helped tackle massive projects such as the U.S. Census and the creation of Social Security—the largest accounting project of its time. Less celebrated, though, is the company’s influential efforts in the field of design.Steve Hamm, the co-author of “Making the World Work Better: The Ideas That Shaped A Century and A Company,” which was published this month to commemorate the I.B.M. centennial, told me that the company’s design consciousness began in 1952, when Thomas Watson, Jr., took the helm of I.B.M. from his father, who had led the company for its first four decades. Watson, Jr.,’s eureka moment, Hamm told me, was spotting a display of Olivetti typewriters in a shop window while walking down Fifth Avenue. Soon after, he hired Eliot Noyes, an architect and the former curator of industrial design at MOMA, as the company’s design consultant, and Noyes in turn brought in some of the leading creative talents of the day, including Paul Randand Isamu Noguchi.Given I.B.M.’s preeminence in the generation and recording of data, it’s no surprise that the company keeps an extensive internal archive: thirteen thousand square feet of paper, a vast collection of outmoded products and artifacts, and hundreds of thousands of photographs, according to Paul Lasewicz, I.B.M.’s archivist since 1998. Drawing on those photographs, here’s a look at the history of design at I.B.M.

Read more http://www.newyorker.com/online/blogs/photobooth/2011/06/100-years-of-ibm.html#ixzz1PXPpYvA4

Los límites de la fe

El eterno fariseo y los límites de la fe

No hace mucho tiempo, un señor, quejándose del orden inverso de palabras en español, me dijo que el inglés era el idioma original porque la Biblia estaba escrita en ese idioma. Sí, contesté, sobre todo en el inglés original de Brooklyn.

El profeta del smartphone o teléfono inteligente (en nuestro tiempo se lleva no solo la memoria en la mano sino la inteligencia también) pronto comprendió lo inútil que podría ser tratar de educar a alguien que no ha alcanzado la revelación de la verdad única. Seguramente no le preocupaba la verdad, porque en un salvado nada es duda; los preocupa que no sea la única verdad y que haya alguien que se atreva a pensarlo siquiera. Tampoco soportan que un insignificante mortal, con acento samaritano, sugiera que tal vez Dios no piensa como ellos, así como un escritor frecuentemente está en desacuerdo con las interpretaciones que se hacen de sus escritos. Siendo Dios el autor, cualquiera podría esperar una mayor humildad de sus lectores, y sin embargo…

Pero no, stricto sensu, a lo largo de la historia ha ocurrido siempre lo contrario y los lectores se han matado, de las formas más crueles, sutiles y brutales, más por sus propias interpretaciones de la verdad única que por alguna posible discrepancia sobre el autor. Cuando Mateo dice que Jesús dijo: “El que quiera salvar su vida la perderá; mas el que la pierda por causa de mí la hallará” (Mateo 16:25) puede estar diciendo “vida” o “alma”, ya que en griego ψυχὴν o ψυχή significa ambas cosas. La diferencia de significado metafísico es notable pero la tradición religiosa odia la polisemia y la ambigüedad. No por casualidad por siglos el Diablo fue identificado como “el heterodoxo” y el dos (la ambigüedad) como un atributo femenino y demoníaco. El autor (Dios) es la autoridad; es uno, como el texto y la lectura posible es única. Leer es descubrir la intención del autor. La verdad es, entonces, necesariamente una y obviamente pertenece a la secta de cada lector, que, extrañamente, nunca es única sino innumerable.

Pare resolver esta trágica contradicción, en sus circos mediáticos, a cada línea que leen o agregan a las diferentes versiones de los textos sagrados, exigen que los salvados la repitan varias veces, a veces a los gritos. Si algo se repite muchas veces con convicción y sin cuestionamientos, entonces algo es una verdad repetidamente incuestionable. El método se parece al aplicado a los reclutas en un ejército. El objetivo primario es eliminar cualquier duda y confirmar la sumisión que aproxima a un ser humano a un animal domestico; a una máquina, como los guardias reales del Buckinham Palace que cada día imitan a las piezas de relojerías del siglo XVIII, o los desfiles militares que desde el siglo XIX invierten la mayor cantidad de energía humana y de  recursos económicos en demostrar que un ser humano puede convertirse en un engranaje al servicio de un mecano perfecto, muchas veces ocioso y casi siempre sin conflictos de conciencia. Considerando los avances que las nuevas tecnologías del siglo XXI están haciendo sobre inteligencia artificial, podemos observar que cada día las maquinas se parecen más a los seres humanos y los seres humanos cada día se parecen más a las maquinas, por elección, por distracción o por pereza intelectual y espiritual.

Nadie nunca puede esperar que en alguno de estos templos alguien levante una mano para cuestionar la interpretación del pastor o del líder espiritual de turno. No. Cuando la masa levanta sus manos, cada sujeto levanta las dos manos para confirmar a los gritos la virtud de decir siempre sí. Entonces, una nueva paradoja se produce: mientras no hay salvación colectiva sino sólo individual (por lo cual una persona debe ser feliz en el Paraíso aunque su eterno amor haya sido condenado al infierno por escéptico), el camino que conduce a la utopía celestial es masivo: no hay individuos sino masa que repite lo que vocifera el autoproclamado portavoz de Dios. Luego, los restantes seis días de la semana lo dedicaran a los templos del dinero y del consumo, a confirmar su ilusoria idea de ser individuos, mito funcional al estado acrítico y narcótico que produce y reproducen los medios de comunicación y los discursos sociales, para que voten y vayan a las guerras repitiendo eslóganes que sacuden como banderas sagradas.

No es tan difícil acceder al Paraíso, después de todo.

Algunos arengadores, mientras anuncian el Fin del Mundo por enésima vez para el mes que viene, se quejan de que los profesores humanistas (identificados como “liberals”) infiltran dudas y demasiadas preguntas en el cerebro de los jóvenes adultos. Lo cual no parece ser tan grave, considerando que los jóvenes son adultos; o considerando la conversión forzada de niños en las iglesias y en el discurso social, niños inocentes a los cuales se los amenaza con el infierno y se les enseña que la obediencia y la repetición escolástica son las máximas virtudes de un ser humano. Luego olvidan aclarar que la obediencia es una virtud mientras el niño es niño; y es un lavado de cerebro cuando se pretende que los adultos actúen pensando y actuando como niños obedientes. Porque cuando Jesús recomendaba ser como niños tal vez se refería a la inocencia sin pecados y no a la ingenuidad cómplice.

Convencidos de que este método escolástico de repetición es superior a la razón crítica, algunos han propuesto una tasa obligatoria de profesores conservadores en las universidades de Estados Unidos, lo que no sólo atentaría contra la libertad de cátedra sino contra el tradicional proceso de eliminación por competencia y mérito mediante distintas rondas, lo que normalmente tiene un coeficiente de un seleccionado cada varios cientos de candidatos. Por otra parte, que los intelectuales y profesores humanistas sean una importante mayoría en los departamentos de ciencias y de humanidades, es tan razonable como que en las iglesias se observe una notable mayoría de pastores, ministros, predicantes y creyentes. Y si algunas universidades públicas reciben un porcentaje de ingresos de los impuestos, como se argumenta desde la derecha, también las iglesias que pululan sin permiso lo reciben en forma de exoneraciones de impuestos, además de encargarse de otros programas públicos para distribuir la generosidad de los trabajadores.

Aunque el fariseísmo es dominante en cualquier época (ser fariseo y ser conservador es técnicamente lo mismo), afortunadamente tampoco son raros los creyentes que no se creen los preferidos de Dios ni actúan como Sus portavoces ni como los guardianes del cielo.

No son pocos pero tampoco son tan visibles ni tan poderosos. Porque la ignorancia colectiva ha sido siempre una forma histórica de fortaleza. Existe una relación directa entre ignorancia y arrogancia, entre ingenuidad y convicción y, finalmente, entre convicción, arrogancia y brutalidad. Algunos estudios indican que los cromañones (nuestros antepasados) liquidaron a los neandertales porque éstos eran demasiado realistas y los otros creían en dioses y espíritus. Hay muchos ejemplos más recientes, desde el antiguo Egipto hasta nuestros días. No por casualidad casi todos los imperios del mundo estuvieron siempre convencidos de representar la voluntad de Dios.

Y si esta alabanza a la ignorancia y a la creencia ciega y sin cuestionamientos no es sólo producto de la fortaleza propia de los fanáticos, si esto es de alguna forma verdad, si todas esas matanzas nacionalistas y arbitrarias atribuidas a Dios en tantos textos sagrados son realmente obra del Creador del Universo y no narraciones o interpretaciones promovidas por intereses espurios del momento, entonces yo renuncio a todas esas versiones criminales del mismo dios.

Jorge Majfud

majfud.org

Jacksonville University

Neotraba (Mexico)

Milenio , II (Mexico)

Diario Dominicano (Republica Dominicana)

Panama America (Panama)

Sexto continente RTVE

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Sexto continente – Lourdes Ortiz,’Ojos de gato’ – 10/06/11

¿Cómo ve la realidad de nuestro tiempo la mujer española, urbanita y de edad media? ¿Siente como los hombres? ¿Somos, los machos, más primitivos? Nos lo aclara Lourdes Ortiz, que acaba representar su libro de relatos, Ojos de gato.

Juana Escabias nos presenta su libro de relatos Adúlteras, en el que nos descubre que toda mujer puede haberlo sido alguna vez en su vida, aunque sea ‘de pensamiento’.

El uruguayo Jorge Majfud nos lleva a meditar sobe la tristeza del indio, la melancolía del gaucho, la miseria de las clases medias y la necesidad de disfrutar de la alegría.

Vera Kukharava nos trae diversas definiciones del Diccionario del Diablo, de Bierce.

Hablamos con José Luis Sánchez Hernando del poemario Itinerario del Milagro y con Irene Jiménez de su libro de relatos Lugares comunes.

Sexto Continente se mueve al ritmo de músicos cubanos.

Rebelión contra el «sexismo» de la Academia de la Historia

Por: Blogs ELPAIS.com

Por Tereixa Constenla

Gonzalo Anes en la Real Academia de la Historia. LUIS SEVILLANO
Josefina Cuesta Bustillo tiene dos condiciones para no estar en la Real Academia de la Historia (RAH). Es mujer y es catedrática de Historia Contemporánea de la Universidad de Salamanca, dos rasgos que la institución ha ignorado con frecuencia. Solo tres mujeres (Carmen Iglesias, Josefina Gómez y Carmen Sanz) pertenecen a la RAH, compuesta por 36 académicos. Y ninguno de sus integrantes es especialista en Segunda República, Guerra Civil y dictadura, una de las razones que pueden explicar que algunas biografías de ese periodo  incluidas en el famoso Diccionario  Biográfico Español estén cargadas de sesgo, parcialidad y falsedades. En suma, lo dicho: Josefina Cuesta tiene doble motivo para no interesar a la Academia. Como se imaginan, no es la única. Pero vayamos por partes.

La falta de mujeres en la institución fue incluso reconocida por Gonzalo Anes, director de la RAH, en una entrevista publicada por este diario. Ahora bien, su reflexión posterior sobre esto ha causado sarpullidos. Decía así: “Las hay muy preparadas pero menos que los hombres. Hay una cuestión: un historiador necesita disponer de muchas horas para documentarse en los archivos. Y por desgracia, en las mujeres esas miles de horas están dedicadas a criar a sus hijos y a ser amas de casa”. En la Universidad de Valencia y en la Autónoma de Madrid han comenzado arecoger firmas  contra Anes por estas palabras, además de pedir su dimisión.

“No reconozco al Gonzalo Anes que yo conocí”, comenta Josefina Cuesta. “Carece absolutamente de rigor científico decir que ‘las mujeres están menos preparadas que los hombres’. ¿Qué mujeres? ¿Qué hombres?  No tiene mas que consultar el escalafón del profesorado en Ciencias Humanas. Pero a muchos hombres les conviene mantener estas afirmaciones para no perder su poder”, plantea. Cuesta cree que el comentario ignora el trabajo de las historiadoras españolas y menosprecia su reconocimiento internacional.

Pero la catedrática es más contundente al analizar la desigualdad de género en la Academia: “No cumplen la ley de paridad. Estamos presionando a los consejos de administración de las empresas y vemos que las administraciones del estado son las primeras deudoras”. Y tampoco hace concesiones ante la baja presencia de reseñas de mujeres en la obra (3.800 sobre un total de 43.000, el 8,8%). “No hay justificaciones, puede haber alguna explicación que tendría que haber sido superada. La historia ha sido androcéntrica y ha olvidado a las mujeres, que están ahora en una fase de descubrimiento. Lo que ocurre es que la historia en conjunto se muestra reacia a incorporar a la otra mitad de la humanidad”. La catedrática sabe bien de qué habla: ha dirigido la monumental Historia de las Mujeres en España. Siglo XX. Más de 2.000 páginas centradas en ellas.

Si Josefina Cuesta tiene dos motivos para no estar en la Academia, de Isabel Burdiel podríamos ironizar que tiene tres. Es mujer, catedrática de Historia Contemporánea de la Universidad de Valencia y brillante biógrafa, como demostró en su libro sobre la reina Isabel II. Esta es una síntesis apresurada de lo que piensa a propósito de Gonzalo Anes, la Academia y el Diccionario: “Las declaraciones de Anes sobre la falta de más mujeres suficientemente preparadas para ser académicas y las razones que daba para ello son de un sexismo intolerable, que demuestra una torpeza difícil de superar. Un insulto para todas las mujeres y, muy en concreto, para las historiadoras de este país. Desde esos supuestos, y siendo una persona así el director o coordinador del Diccionario, no es soprendente la marginación evidente de las mujeres en el mismo.
Es lamentable, además, que el buen trabajo de muchos colaboradores de esa obra quede envuelto en este escándalo”.

[fuente>>]

La vanidad de los pueblos

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Medalla A. Nobel

La vanidad de los pueblos

Virtuosos por asociación

El chauvinismo se niega a reconocer que todos los pueblos han engendrado ángeles y demonios, genios y necios.

Durante su larga diáspora y especialmente en el siglo XX, el pueblo judío se ha destacado, entre otras cosas, por sus intelectuales. El comercio y el trabajo intelectual, despreciados en la Europa medieval, eran los dos únicos espacios existenciales permitidos a un pueblo sin derecho a la tierra o a títulos de nobleza.

Hoy en día algunos judíos que debaten sobre los derechos de los palestinos a su tierra y a su libertad, echan mano a argumentos que no tienen nada que ver con los derechos de un pueblo o del otro. Es común leer la mención a genios como Albert Einstein seguidos de la pregunta “¿y los árabes que aportaron?”. Este tipo de preguntas retóricas que llevan la respuesta implícita, también llevan una pesada carga de ignorancia histórica. Increíblemente fue usada también por periodistas como Oriana Fallaci en 2002. (Mi respuesta, para quien le interese, se resume en el breve ensayo El lento suicidio de Occidente.)

No obstante, creo que el problema no radica en una competencia de inventos, de Coeficientes Intelectuales o sobre quien la tiene más grande.

Esta actitud, por lo general, implica que quien habla se siente incluido dentro del grupo de los genios sólo por pertenecer a un determinado pueblo, sin considerar que las mentes más brillantes procedentes de dichos pueblos nunca, o rara vez, usaron semejante silogismo chauvinista. Sin considerar que la sola pretensión (más allá de demostrar que quien habla pertenece al grupo de los tontos que cada etnia se reserva para conservar su condición humana) es simple y nunca inocente racismo.

Este tipo de razonamientos es clásico en la historia y sólo prueba que la pobreza mental es funcional a un poder ya establecido. Cuando en 1550 Ginés de Sepúlveda se enfrentó en debate público ante un probable judío converso, Fray Bartolomé de las Casas, hizo orgulloso recurso del método. Sepúlveda argumentó que era correcto, ante el Rey y ante Dios, esclavizar a los indígenas americanos porque, obviamente, éstos poseían menos inteligencia que los blancos europeos. Todo lo cual, afirmó, estaba escrito en el Libro de Proverbios (11: 29) de la Sagrada Biblia.

Por entonces, también árabes y judíos, que durante buena parte de la Edad Media supieron convivir y mantener la filosofía y las ciencias en Europa, estaban incapacitados para cualquier linaje de nobleza. Cualquier incompetente, como el rey Carlos II, se creía superior por pertenecer a la familia más noble de Europa. La superioridad de este rey con agudo e irreversible retardo mental se demostraba por la extensión de su reino y de su poder.

Aun luego, en el apogeo de la cultura centroeuropea, era común entender que los judíos no eran capaces de finezas espirituales como la música sinfónica o la filosofía racional. Y todo esto era funcional no solo al antisemitismo sino al nacionalismo de turno, que pocos se atreven a cuestionar.

Porque todos tienen la mente muy abierta cuando las críticas apuntan a otros pueblos, pero se les cierra con sereno fanatismo apenas sobrevuelan su propio territorio.

 

Los pueblos que colaboraron con la historia

También podríamos decir que el mayor aporte de un pueblo no necesariamente radica en los inventos que dio a la humanidad. Bastaría con que haya sabido vivir en paz con sus vecinos y consigo mismo.

Aún dejando de lado esta virtud de la modestia, no recuerdo pueblo en la historia que no haya aportado algo en filosofía, arte, pensamiento, ciencias o tecnología. Desde el humilde cero de los hindúes, sin el cual la ciencia moderna de los últimos siglos y la informática de los últimos años serían impensables hasta el álgebra de Muhammad ibn Musa al-Khwarizmi, los números arábigos y los innumerables aportes en ciencias y medicina.

Al decir de Eduardo Subirats, Averroes, un árabe, fue el primer filósofo ilustrado de Europa. Pensamiento sin el cual sería imposible la filosofía y la política moderna.

Recientemente otros genios han aportado ideas novedosas, como que toda la ciencia y el pensamiento que nos rodea hoy surgieron por generación espontánea a principios del siglo XX, en Europa o en Estados Unidos. Patrón de pensamiento que se asemeja a la idea de que el mundo nació hace algo menos de diez mil años y que todo lo que lo contradiga son solo teorías y retórica, no hechos.

Cada pueblo dejó algo en un momento determinado de la historia que lo encontró como protagonista. Es inútil hablar de las religiones, porque es allí, en nombre del amor, la justicia y la paz, donde radican los principales odios de la historia y de los tiempos actuales. No por culpa de las religiones y mucho menos de Dios, sino por la soberbia de Sus ministros, la avaricia de Sus administradores y la hipocresía de Sus voceros.

El racismo siempre está vivo y es una misión humanista resistirlo. Superarlo es una utopía, pero quizás la mejor de todas las utopías que ha creado la humanidad, porque de ella derivan otras virtudes, como la igualdad de derechos y, de ésta, deriva una de las más recientes virtudes morales y culturales que, no por casualidad, también están en concordancia con la vital dinámica de la biología: la diversidad.

La historia, entonces, registra innumerables pueblos con sus innumerables aportes. No registra, en cambio, cual fue el primer pueblo que no se consideró elegido por sus propios dioses y procedió como tal. Es curioso, porque solo ese descubrimiento ha sido uno de los aportes más importantes a la historia de la humanidad.

Jorge Majfud

Lincoln University, abril 2010.

Milenio (Mexico)